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550. (1904) Les œuvres et les hommes. Romanciers d’hier et d’avant-hier. XIX « Gustave Droz » pp. 189-211

C’est un de ces Légers que j’aurais aimés dans tous les siècles, mais dont je raffole dans le mien ; car les Solennels, les Sérieux et les Puritains, m’ont absolument gâté le xixe  siècle, et, anglais pour anglais, j’aime encore mieux les Mémoires de Gramont, par Hamilton, que les Mémoires de Guizot, par Guizot ! […] C’est comme une fleur de ridicule bien épanouie et que l’auteur a glissée entre les grandes figures sérieuses de son livre, pour nous dérider, et on la respire en riant, cette violette… Quelle trouvaille de comédie !

551. (1924) Intérieurs : Baudelaire, Fromentin, Amiel

Cette vocation littéraire était naturellement interprétée par ses parents au sens négatif, c’est-à-dire comme l’absence d’une vocation sérieuse. […] Son père demeure « sérieux et froid ». […] C’était paisible, et je ne puis dire à quel point cela me parut grand. » Tout le morceau tourne autour de la belle épithète mentale : « vert sérieux ». […] « En France, toute toile qui n’a pas son titre et qui par conséquent ne contient pas un sujet risque fort de ne pas être comptée pour une œuvre ni conçue ni sérieuse. […] Ce qui est plus sérieux, c’est que des bottes calvinistes aux bottes prussiennes, il y a un ou plusieurs pas, qu’Amiel franchit.

552. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « XXXVIII » pp. 158-163

Parmi les candidatures non sérieuses, il s’en trouve toujours quelques-unes de singulières et d’inexplicables.

553. (1874) Premiers lundis. Tome I « Mémoires sur Voltaire. et sur ses ouvrages, par Longchamp et Wagnière, ses secrétaires. »

Il n’en est pas ainsi de ceux de Wagnière : Suisse honnête que Voltaire appelait son fidèle Achate, copiste en titre, sachant le latin, il prend davantage les choses au sérieux, et ne se laisse point aller à ces anecdotes de toilette et de cour qui d’ailleurs n’étaient plus de son temps.

554. (1874) Premiers lundis. Tome I « M. de Ségur. Mémoires, souvenirs et anecdotes. Tome II. »

La causerie élégante de M. de Ségur se joue tour à tour sur des riens qu’elle relève, sur des sujets sérieux qu’elle égayé, ramène soigneusement toutes choses au ton de la bonne compagnie, et, à l’image de cette société passée qu’elle retrace, confondant le grave et le léger dans une même nuance d’agrément, n’offre qu’une superficie uniformément brillante et polie où il est difficile de rien saisir.

555. (1892) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Cinquième série « Le théâtre annamite »

Cela est tout à fait puéril et indigne d’un esprit sérieux.

556. (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Appendice. Note concernant M. Laurent-Pichat, et Hégésippe Moreau. (Se rapporte à la page 395.) » pp. 541-544

Gisquet avait pris la chose au sérieux, et cherchait partout quelqu’un qui se chargeât de venger son honneur (l’honneur de M. 

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