Molière même, à qui Boileau reprochait d’avoir partagé son talent entre Térence et Tabarin, entre Scapin et le Misanthrope, Molière n’a rien laissé percer de Sganarelle ni de Scapin dans Le Tartuffe et Le Misanthrope, ni des beautés sérieuses de ces deux chefs-d’œuvre dans les badinages de son théâtre. […] On remarquait comme précieux dans un autre ouvrage : que Daphné avait toute son âme dans ses jeux ; Dans un autre : qu’un malheureux avait le front chargé d’un sombre nuage ; Dans un autre : qu’un grand homme voit les troubles des petites âmes du haut de sa vertu… qu’il échappe un sourire de son sérieux… que la frayeur court dans une assemblée.
L’auditoire a nettement senti qu’on lui escamotait le problème, et, malgré quelques applaudissements gantés, les gens sérieux, ceux qui prennent la peine de savoir de quoi il s’agit, ceux-là ont trouvé la plaisanterie un peu forte. […] Brunetière est toujours sérieux.
je l’ai vue, une ou deux fois, sous les entortillements sérieux des Festons et des Astragales de M. […] » Chez nous, cela est sérieux, cette envie-là.
On a donc lu et on lira encore beaucoup le sérieux et beau livre de M. le comte de Perthuis.
Campaux, un poète aussi, un disciple de Villon, disciple sérieux, ennoblissant, qui relève en l’imitant le vieil écolier de Paris tout étonné d’être un maître.
Partout, ici, vous rencontrerez une haute et sérieuse pensée, un style ample et sûr.
Le Théophraste moderne, les Portraits sérieux, galans & critiques, ont sans doute été faits dans cette louable intention ; mais il ne suffit pas de traiter les mêmes sujets, pour mériter les mêmes honneurs.