Ainsi, pour lui, le frontal est le muscle de l’attention, l’orbiculaire supérieur des paupières le muscle de la réflexion, le pyramidal le muscle de la menace, le grand zygomatique le muscle du rire, le sourcilier le muscle de la douleur, le triangulaire des lèvres le muscle du mépris, etc.
à jamais dans le sommeil sans hommes, Pur des tristes éclairs de leurs embrassements, Elle laisse rouler les grappes et les pommes Puissantes, qui pendaient aux treilles d’ossements, Qui riaient, dans leur ambre appelant les vendanges, Et dont le nombre d’or de riches mouvements Invoquait la vigueur et les gestes étranges Que pour tuer l’amour inventent les amants.
Vous avez des parents, des amis qui riraient d’elle comme d’une sotte ; vous-même, vous seriez bientôt dégoûté d’elle… Et je mettrais ma fille dans de telles galères ! […] Mais, un moment après, il retire le mouchoir par mégarde, et tout aussitôt le cuivre obstiné reprend la Marche… Je sais bien que ça ne vous fait pas rire du tout ; mais, si vous aviez été là ! […] Nous la voyons dans le couvent de Clarisses où elle est venue faire une petite retraite pour rire.
Michelet n’avait rien de cet esprit ; rire en pareil sujet lui eût semblé de l’impiété ; pénétré de la sainteté de la cause qu’il défendait, il osa tout dire, oubliant que, si « tout est pur pour les purs », il n’en est pas de même pour la foule frivole et rieuse. […] Il y a place pour l’admiration, pour le mépris, pour le rire, pour les pleurs.
Mais nos neveux, qui s’embarrasseront très peu de nos souffrances et qui danseront sur nos tombes, riront de notre ignorance actuelle ; ils se consoleront aisément des excès que nous avons vus, qui auront conservé l’intégrité du plus beau royaume après celui du ciel. » Il y tient ; la ruine de la France est pour lui un malheur européen. […] Les esprits de ce genre, Montaigne par certains côtés, Pascal plus souvent qu’on ne croit, Voltaire quelquefois, ont cela de terrible que, même après leur mort, on n’ose pas discuter avec eux ; on sent qu’ils vont nous rire au nez. […] Quand de Bonald, comme Voltaire, a ri consciencieusement de l’idée que le premier ancêtre de l’homme pourrait bien être un poisson, il croit avoir broyé l’adversaire.
L’azur du ciel ne luit plus pour eux, le soleil ne les réchauffe pas, la beauté et la suavité des choses les laissent insensibles ; ils ont désappris le rire, ils s’acharnent intérieurement, tout pâles et silencieux, sur leur angoisse et sur leur attente ; ils n’ont plus qu’une pensée : « Le juge va-t-il me faire grâce ?
Ici seulement l’auteur est sincère ; ici, et dans un passage original où, carrément, il place des pauvres en enfer, se souvenant des terribles pauvres de la Révolution et de la Terreur : Satan rit des lamentations du pauvre qui réclame, au nom de ses haillons, le royaume du ciel : « Insensé, lui dit-il, tu croyais donc que l’indigence suppléait à toutes les vertus ? […] Allez rire à la chancellerie comme si je n’étais pas là.