« C’est la duchesse de Devonshire, la plus belle et la plus riche des Anglaises, avec laquelle j’étais lié, et qui me mentionne dans son testament d’amitié peu d’années après ; l’excellent cardinal Consalvi, ministre du cœur de Pie VII ; lord Byron ; Hoblouse, son ami ; Thomas Moore, le poète de l’Inde ; lord Russell, qui gouverne encore aujourd’hui l’Angleterre ; Lamartine, ajoute l’historien, non plus timide et tremblant, comme en 1811, mais levant déjà son front inspiré, et lisant à ce noble auditoire les strophes mélodieuses qui allaient renouveler la poésie en France. » Ce salon était un sommet serein de la pensée qui réapparaissait au-dessus des flots. […] Le cou était un peu gros, et les contours de sa stature annonçaient une femme qui eût été mère si la politique n’avait pas faussé sa riche nature.
Puvis de Chavannes, à dire vrai, m’ont toujours moins ému : un souci, peut-être, trop visible du sujet à décrire, une expression un peu riche, uniforme ; ou bien comme dans ce très beau tableau de l’inspiration chrétienne, un arrangement fautif ; car le majestueux paysage mystique, et les colonnes du cloître, si austères, sont une admirable décoration toute d’ensemble ; et j’y regrette ces personnages dont les expressions saisissent, perçues en détail, mais qui, à distance, raient de lignes trop frustes l’impression totale. […] Cette marche en si majeur est relevée par une autre en sol majeur, destinée à l’entrée des poètes ; d’une mesure plus lente, elle a un caractère plus réfléchi, plus élégant et plus noble que la première ; c’est là un de ces détails finement, intentionnés, qui rendent les compositions de Wagner riches, substantielles, et d’une étude si attachante.
Comme la plupart des phénomènes de ce siècle, qui sont des exemples de dégénération, comme les a appelés Ray-Lankester, la mimique de nos opéras et nos opéras eux-mêmes en sont au même point qu’au dix-huitième siècle, lors de la splendeur de ce genre de spectacles, quand ce n’était qu’une série de tableaux vivants exécutés à Vienne, à Rome ou à Paris, pour un public blasé et riche. […] Au premier plan, une triste hutte, maigrement découpée sur le fond, si gai et si riche, des arbres élevés, et à droite une fontaine sous un massif de verdures amoncelées.
. — Quelle riche proie que ce bel éphèbe, fils de roi, sans doute, sorti d’un palais plein d’airain et d’or ! […] Platon les montre, déjà de son temps, obsédant les maisons des riches, leur promet tant la rémission de leurs péchés, leur vendant des sorts et des maléfices, pour quelques oboles.
Quelques observateurs hâtifs en ont conclu à une riche et nombreuse diffusion d’écoles : n’en faudrait-il pas plutôt déduire l’absence d’école maîtresse, ou même une sorte d’anarchie confuse à laquelle serait livré momentanément ce domaine de la littérature d’imagination ? […] Si les images en sont riches, en effet, la contexture générale en demeure bien française.
À l’amoureux d’art, la vue des choses d’art ne suffit pas, il sent le besoin d’être propriétaire d’un petit bout, d’un petit morceau de cet art, qu’il soit riche ou non. […] je suis heureuse dans le moment, j’ai un vieux très riche… figure-toi que c’est un ancien ébéniste… il vient tous les lundis chez moi… me fait déshabiller toute nue, et se met à vernir mes meubles… Moi, je le suis en le tapotant, et en lui disant : « Comme tu vernis bien !
Et à juste titre il s’est peu servi de la rime, qui depuis les excès des Parnassiens, est devenue à nos oreilles tellement insupportable, qu’une rime riche maintenant nous paraît plutôt une faute de goût et un manque de beauté qu’une preuve d’art ou de sentiment. » Son âme, qui s’apparente parfois à celle des poétesses ultra-romantiques, se complaît dans des décors de nature idéalisée suivant le cœur de Mme de Staël. […] Comme la plupart sont jeunes et jolies, parfois titrées, souvent riches, vous devinez les louanges !