Dans l’état actuel de l’esprit humain, une trop riche nature est un supplice. […] Puis, quand il se voit dans l’impossibilité de réaliser cet idéal multiple, quand il voit cette vie si courte, si partagée, si fatalement incomplète, quand il songe que des côtés entiers de sa riche et féconde nature resteront à jamais ensevelis dans l’ombre, c’est un retour d’une amertume sans pareille.
Ce premier Apologue est parfait ; non qu’il soit aussi brillant, aussi riche de poésie, aussi varié, que le sont quantité d’autres. […] L’autre riche, mais ignorant.
Mlle Henriette Gérard est la fille de petits bourgeois de campagne assez riches de terre et d’orgueil pour ne pas vouloir que leur fille épouse un employé de mairie à six cents francs, par cela seul qu’il lui plaît et qu’il est à peu près joli garçon. […] C’est la trente-six millième répétition de celui de toutes les jeunes filles contrariées par leurs parents dans leurs libres inclinations et qui, circonvenues, tourmentées, sacrifiées, épousent enfin, à la place du jeune homme qu’elles aiment, quelque vieil homme riche qu’elles n’aiment pas !
Je parcours le recueil : c’est tout un monde bourguignon, des souvenirs du cru, des amitiés d’enfance, des paysages naturels, de riches aspects qu’anime la Saône… Quelques stances sur la Beauce à M.
C’est une fille de bonne maison qui ne hait pas les paillettes sur sa basquine, les perles dans ses cheveux, les riches guipures sur son épaule, l’ambre et le benjoin dans sa cassolette.
Pierre de Querlon, a donné à son dernier livre, Céline, fille des champs, le cadre des campagnes riches. […] À l’attrait du pittoresque, au charme d’une langue riche et forte, ils ajoutent tout l’intérêt que leur vaut l’érudition sérieuse de leur auteur. […] Henri de Régnier de si riches épis et compose des gerbes lourdes de froment français sont situés Le Bon Plaisir, La Double Maîtresse, les Aventures de M. de Bréot, le xviiie siècle a trouvé dans M. […] La France est comme un cœur trop lourd, gonflé d’un sang riche qu’il faut laisser circuler librement par des artères nouvelles. […] Dès le Soleil des Morts, on pouvait prévoir l’évolution finale de cette intelligence souple, riche, subtile.
Une étude complète sur Massillon deviendrait naturellement celle de l’éloquence même dans la dernière moitié du règne de Louis XIV ; on y suivrait ce beau fleuve de l’éloquence sacrée, on le descendrait dans toute la magnificence de son cours ; on en marquerait les changements à partir de l’endroit où il devient moins rapide, moins impétueux, moins sonore, où il perd de la grandeur austère ou de l’incomparable majesté que lui donnaient ses rives, et où, dans un paysage plus riche en apparence, plus vaste d’étendue, mais plus effacé, il s’élargit et se mêle insensiblement à d’autres eaux comme aux approches de l’embouchure. […] Ainsi ces grandes lumières n’eurent point à se combattre ni à s’éclipser l’une l’autre, elles se succédèrent paisiblement et largement comme une suite de riches saisons ou comme les heures d’une journée splendide. […] Celui-là aimera Massillon, qui aime mieux le juste et le noble que le nouveau, qui préfère le naturel élégant au grandiose un peu brusque ; qui, dans l’ordre de l’esprit, se complaît avant tout à la riche fertilité et à la culture, à la modération ornée, à l’ampleur ingénieuse, à un certain calme et à un certain repos jusque dans le mouvement, et qui ne se lasse point de ces lieux communs éternels de morale que l’humanité n’épuisera jamais.