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1610. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre quatrième. Du Merveilleux, ou de la Poésie dans ses rapports avec les êtres surnaturels. — Chapitre IV. Si les divinités du paganisme ont poétiquement la supériorité sur les divinités chrétiennes. »

Au reste, il n’est pas tout à fait vrai que les divinités chrétiennes soient ridicules dans les batailles.

1611. (1900) Taine et Renan. Pages perdues recueillies et commentées par Victor Giraud « Taine — I »

Renan mort, que nous reste-t-il donc !‌

1612. (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre second. De la sagesse poétique — Chapitre X. De la chronologie poétique » pp. 235-238

Nous voyons d’abord les hommes, en exceptant quelques-uns des enfants de Sem, dispersés à travers la vaste forêt qui couvrait la terre un siècle dans l’Asie orientale, et deux siècles dans le reste du monde.

1613. (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre troisième. Découverte du véritable Homère — Chapitre VI. Observations philologiques, qui serviront à la découverte de véritable Homère » pp. 274-277

Nous avons déjà dit plus haut que toutes les anciennes histoires profanes commencent par des fables ; que les peuples barbares, sans communication avec le reste du monde, comme les anciens Germains et les Américains, conservaient en vers l’histoire de leurs premiers temps ; que l’histoire romaine particulièrement fut d’abord écrite par des poètes, et qu’au moyen âge celle de l’Italie le fut aussi par des poètes latins. — 2.

1614. (1867) Cours familier de littérature. XXIV « CXLIIIe entretien. Littérature cosmopolite. Les voyageurs »

Les Persans disent, pour exalter sa grandeur: Sefahon nispe gehon 11, c’est-à-dire, Ispahan est la moitié du monde: mot qui fait bien voir qu’ils ne connaissent guère le reste du monde, où il se trouve plus d’une ville de qui cela se pourrait dire avec encore plus de fondement. […] Les murs sont revêtus de marbre blanc, peint et doré, jusqu’à moitié de la hauteur, et le reste est fait de châssis de cristal de toutes couleurs. […] Le reste du palais royal contient des magasins, des galeries d’ouvrage, et le quartier des femmes, que nous appelons le sérail, et que les Persans appellent haram ou lieu sacré 29. […] Il ne me reste plus qu’à parler des entrées du palais royal. […] Au reste, je n’ai point entendu dire que d’autres seigneurs que ceux-ci se soient trouvés en cette assemblée.

1615. (1856) Cours familier de littérature. II « Xe entretien » pp. 217-327

Il a été et il est encore le plus heureux d’entre nous, car il en reste le plus inconnu. […] ……………………………………………………… ……………………………………………………… ……………………………………………………… ……………………………………………………… Et plus loin : Non, tu ris avec moi de l’erreur où nous sommes ; Tu sais de quel linceul le temps couvre les hommes ; Tu sais que tôt ou tard, dans l’ombre de l’oubli, Siècles, peuples, héros, tout dort enseveli ; Qu’à cette épaisse nuit qui descend d’âge en âge À peine un nom par siècle obscurément surnage ; Que le reste, éclairé d’un moins haut souvenir, Disparaît par étage à l’œil de l’avenir ; Comme, en quittant la rive, un navire à la voile, À l’heure où de la nuit sort la première étoile, Voit à ses yeux déçus disparaître d’abord L’écume du rivage et le sable du port, Puis les tours de la ville où l’airain se balance, Puis les phares éteints qu’abaisse la distance, Puis les premiers coteaux sur la plaine ondoyants, Puis les monts escarpés sous l’horizon fuyants ; Bientôt il ne voit plus au loin qu’une ou deux cimes, Dont l’éternel hiver blanchit les pics sublimes, Refléter au-dessus de cette obscurité Du jour qui va les fuir la dernière clarté, Jusqu’à ce qu’abaissés de leur niveau céleste, Ces sommets décroissants plongent comme le reste, Et qu’étendue enfin sur la terre et les mers, L’universelle nuit pèse sur l’univers. […] Le reste de l’année, la fréquente correspondance entre nous n’était guère qu’un commentaire familier de nos innombrables lectures, un cours de philosophie et de littérature épistolaires entre quatre amis qui croyaient découvrir chacun de son côté un monde intellectuel nouveau pour son ignorance. […] Quand les deux esprits de parti dont il fut tour à tour l’organe seront morts, il ne restera de lui dans la langue que ce qui reste de Savonarole à Florence, la renommée d’un grand agitateur de style qui fanatisa tour à tour des théologiens et des radicaux dans sa patrie, sans avoir donné une idée aux uns, une modération et un bon conseil aux autres. […] Le reste flottait, s’étonnait, regardait, pleurait, frémissait comme une masse d’eau indécise entre deux courants.

1616. (1845) Simples lettres sur l’art dramatique pp. 3-132

Reste le Théâtre-Français. […] Au reste, il est difficile de mieux choisir la massue avec laquelle on voulait assommer cette littérature vivace, qui avait résisté à tous les interrègnes qui s’étaient succédé au Théâtre-Français depuis le départ de M.  […] Eugène Sue depuis que votre double titre de commissaire du roi et de régisseur du Théâtre-Français ne vous permet plus de vendre des livres, et que vous avez cédé le reste de votre édition à M.  […] Je ne parle plus du style : à part quelques passages, où le cœur rencontre par hasard, et comme de lui-même, la belle et pure langue d’autrefois, tout le reste est prétentieux ou hérissé d’incorrections ; on sent à chaque phrase un anneau qui manque à la chaîne des idées. […] Au reste, nous aurions pu croire que M. 

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