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453. (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « Mathurin Regnier et André Chénier »

A son retour, il reprit, plus que jamais, son train de vie qu’il n’avait guère interrompu en terre papale, et mourut de débauche avant quarante ans. […] Il ne croyait point, par exemple, qu’on pût, dans une même élégie, débuter dans le ton de Regnier, monter par degrés, passer par nuances à l’accent de la douleur plaintive ou de la méditation amère, pour se reprendre ensuite à la vie réelle et aux choses d’alentour.

454. (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Réception de M. le Cte Alfred de Vigny à l’Académie française. M. Étienne. »

Lebrun-Tossa, son ami alors et son collaborateur en perspective, non pas un projet de canevas, mais une véritable pièce en trois actes et en vers, presque semblable en tout à celle qui est imprimée sous le titre de Conaxa, et qu’il en tira, comme c’est le droit et l’usage de tout poëte dramatique admis à reprendre son bien où il le trouve, une comédie en cinq actes et en vers, appropriée aux mœurs et au goût de 1810, marquée à neuf par les caractères de l’ambitieux et du philanthrope, et qui mérita son succès. […] Pourquoi sans cesse revenir tourner dans le même cercle, y confiner sa pensée avec complaisance, et se reprendre, après plus de quinze ans, à des programmes épuisés ?

455. (1887) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Troisième série « Jean Richepin »

Il reprend beaucoup de leurs vocables oubliés. […] On ne peut s’empêcher de sourire, après cela, des grands airs qu’il prend dans sa préface. « Je doute que beaucoup de gens aient le courage de suivre, anneau par anneau, la chaîne logique de ces poèmes, pour arriver aux implacables conclusions qui en sont la fin nécessaire. » Et dans l’impayable post-scriptum à Bouchor, où il pardonne noblement à son ami d’avoir repris subrepticement goût au mauvais vin de l’idéal, des illusions spiritualistes, de la foi en l’éternelle justice : « Je ne chercherai désormais qu’en moi-même mes templa serena.

456. (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre I — Chapitre quatrième »

Dans Gerson, la théologie se dégage de la philosophie, et tend à reprendre son caractère. […] Vous l’embrassiez tendrement et encliniez vostre face espleurée sur ses espaules ou sur son chaste visaige ; puis repreniez vigueur, et commanciez à dire : Adieu, beau filz !

457. (1911) La morale de l’ironie « Chapitre premier. La contradiction de l’homme » pp. 1-27

Izoulet, que reprenait récemment M.  […] Troublés par le changement d’existence, ils n’ont pas su reprendre leur harmonie.

458. (1904) Prostitués. Études critiques sur les gens de lettres d’aujourd’hui « Chapitre VI. Pour clientèle catholique »

Et le bon marchand d’aphrodisiaque catholique n’oublie pas « l’extase partagée, si divine à goûter » — Une autre fois, notre rhétoricien reprend le thème du Lac. […] Peu d’écrivains, même parmi les immortels du jour, savent aussi bien que Bourget reprendre une grande inspiration pour la banaliser et la faire lucrativement grotesque.

459. (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Mémoires de Philippe de Commynes, nouvelle édition publiée par Mlle Dupont. (3 vol. in-8º.) » pp. 241-259

Dès qu’il se trouve mieux quelques jours après, sa ruse, sa méfiance est la première chose qui se réveille en lui, et qui reprend connaissance. […] Il reprend sa supériorité d’historien là où il assiste en personne, dans le détail des négociations de Venise et dans le récit de la bataille de Fornoue.

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