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228. (1855) Louis David, son école et son temps. Souvenirs pp. -447

L’exécution de ce travail, qui lui lit honneur, l’engagea à reprendre et à suivre sa véritable carrière, qu’il a parcourue et qu’il a achevée avec honneur en Allemagne. […] Des circonstances qu’il serait trop long de détailler ici lui avaient fait reprendre ses auteurs classiques et lire un assez bon nombre de vers et de romans, pendant son séjour à la campagne. […] Soyez certains, messieurs, reprit David quand il fut assis et en considérant le travail de Robin, qu’il n’y a rien de si traître que l’art de la peinture. […] « Elle compta son vingt-deuxième printemps, et à la fin de ce court exil, elle reprit le chemin de son éternelle patrie. […] Il reprit sa place, et on lui dit à voix basse qu’Étienne avait fait des vers pour David, ce qui parut plus que suffisant pour ne pas le traiter comme un nègre.

229. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — S. — article » pp. 253-255

Un Philosophe est donc, de l'aveu de M. de Voltaire, un être versatil, souple, artificieux, toujours prêt à profiter des circonstances, à quitter le masque, à le reprendre, dès que les métamorphoses peuvent servir à sa fortune ?

230. (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Benjamin Constant et madame de Charrière »

Il y aura une demi-intrigue que je quitterai ou reprendrai à mon gré. […] Elle ne dure pas toujours aussi longtemps, mais elle me reprend assez fréquemment. […] La lettre se termine ainsi par une dernière feuille datée du 17 au matin : « … J’ai repris mes petits Grecs qui grossissent à vue d’œil. […] Il a repris, en l’écrivant, ses high spirits , comme il dit. […] Ma table est couverte de ces fragments qui ont toujours la longueur d’une page, parce qu’alors je suis obligé de m’arrêter, et quelque chienne d’idée vient à la traverse ; je jette ma lettre, et je ne la reprends plus.

231. (1861) La Fontaine et ses fables « Deuxième partie — Chapitre I. Les personnages »

Il lui fait voir la belle chose blanche qui reluit dans le trou sombre : « c’est un fromage exquis ; le dieu Faune l’a fait, la vache Io donna le lait ; Jupiter, s’il était malade, reprendrait l’appétit en tâtant d’un tel mets. » On voit que l’Olympe entier y passe. […] La France a toujours été « de la religion de Voltaire. » La Fontaine ne fait que reprendre et sans aigreur les plaisanteries du moyen âge. […] Jupiter, s’il était malade, Reprendrait l’appétit en tâtant d’un tel mets. […] Mes parents, reprit-il, ne m’ont pas fait instruire ; Ils sont pauvres, et n’ont qu’un trou pour tout avoir. […] vraiment, vous y voici, Reprit l’ours à sa manière.

232. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — D — Dujardin, Édouard (1861-1949) »

Le vers court, rapide, se brise, reprend ; c’est d’une technique qui tient le milieu entre la fantaisie de Banville pour la rime et de Gustave Kahn pour le rythme.

233. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » pp. 115-117

Comment, reprit avec colere l’Etranger, vous n’en savez rien !

234. (1862) Cours familier de littérature. XIV « LXXXIe entretien. Socrate et Platon. Philosophie grecque (1re partie) » pp. 145-224

… » XII Il développe, avec un insolent courage, cette idée, et se pose en homme utile aux Athéniens dans leur vie privée ; quant à la politique, il dit qu’il s’en est abstenu, par cette raison qu’on ne peut guère rester innocent et vertueux quand on se mêle des affaires publiques… « Je n’emploierai pas envers vous, reprend-il, ô Athéniens, les supplications ordinaires, où l’on fait paraître les femmes, les enfants, les amis pour attendrir les juges. […] Impassible, il reprend la parole : « Le jugement que vous venez de prononcer, Athéniens, m’a un peu ému ; mais ce qui m’étonne bien plus, c’est d’être condamné à une si faible majorité ; car, à ce qu’il paraît, il n’aurait fallu que trois voix de plus pour que je fusse absous. […] XIV Socrate reprend avec la même indifférence : « Dans ma défense, ce ne sont pas les paroles qui m’ont manqué, Athéniens, mais l’impudeur. […] « — Examinons donc, reprend Socrate, si cette immortalité est vraisemblable, ou si elle ne l’est pas. » Il se livre ici à une longue argumentation, plus sophistique que réelle, pour prouver, à la façon des sophistes, que toute chose naît de son contraire : le jour de la nuit, la veille du sommeil, la vie de la mort, la mort de la vie. […] Reprenons le drame : XXIV « Voilà pourquoi, mes chers amis, dit Socrate après un moment de recueillement, le vrai philosophe s’exerce à la force et à la tempérance, et nullement par toutes les raisons que s’imagine le peuple. » Les disciples, à ces mots, s’entreregardent en silence et semblent craindre de proposer à Socrate un doute qui lui rappelle sa tragique situation et le peu d’heures qui lui restent à vivre.

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