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258. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 302-304

On a compris qu’un Roi imbécille, sottement disposé à croire le premier qui lui parle ; qu’une Princesse indéfinissable, occupée sans cesse à gémir & à hésiter ; qu’un Amant enthousiaste qui ne sait ni ce qu’il dit ni ce qu’il fait ; que des Prêtres en délire qui ne se rencontrent que pour disputer & s’injurier ; que des incidens accumulés sans vraisemblance & sans nécessité ; que des Scenes déclamatoires absolument décousues, étoient le comble du ridicule.

259. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — T. — article » pp. 369-371

Reboul, qu’on peut lire avec fruit & sans crainte d’y rencontrer rien de contraire aux principes de la Morale ni de la Religion.

260. (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre VI : Difficultés de la théorie »

Ces espèces représentatives se rencontrent souvent et s’entremêlent sur les limites communes de leurs stations ; et, à mesure que les unes deviennent de plus en plus rares, les autres se montrent de plus en plus communes, jusqu’à ce que l’une remplace complétement l’autre. […] D’après cela, nous ne pouvons nous attendre à rencontrer actuellement de nombreuses variétés transitoires dans chacune de ces régions, bien qu’elles y aient certainement existé un jour, et qu’elles puissent y être enfouies à l’état fossile. […] Ceux qui admettent que chaque être a été créé tel que nous le voyons aujourd’hui, ne doivent-ils pas s’étonner de rencontrer parfois des animaux dont l’organisation et les habitudes sont en mutuel désaccord ? […] La sélection naturelle ne saurait produire la perfection absolue ; et, autant que j’en puis juger, je ne crois pas non plus qu’on puisse la rencontrer dans la nature. […] Le poisson reptiloïde terrestre rencontra sur la terre, soit comme ennemis, soit comme pâture, des mollusques et des articulés de divers ordres, dont il put se nourrir, mais contre lesquels il dut aussi lutter en se transformant et s’adaptant de mieux en mieux.

261. (1845) Simples lettres sur l’art dramatique pp. 3-132

Buloz était alors employé dans une imprimerie, je crois ; nous nous rencontrions à un petit restaurant du faubourg Saint-Germain, où l’exiguïté de notre bourse nous forçait de prendre nos repas. […] Il y a deux ans que je n’ai mis le pied au Théâtre-Français, et la dernière fois que j’y ai été, comme je rencontrai Anaïs et qu’elle me demanda pourquoi je devenais si rare ? — J’ai peur d’y rencontrer M.  […] Il fallait lui laisser le temps d’aller demander des lettres, d’aller mendier des démentis, de faire un appel de confrère à la presse pour voir quelle sympathie il y rencontrerait. […] Hugo rencontrera longtemps encore aux portes de l’Académie un juge qu’il n’a jamais aimé et qu’il n’aimera jamais : — la discussion.

262. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — M — Manuel, Eugène (1823-1901) »

Bien que l’une de ces inspirations domine, elles se rencontrent, à plusieurs reprises, sans se confondre, dans l’émotion du poète : chacune a son contrecoup distinct dans l’âme du lecteur.

263. (1897) Le monde où l’on imprime « Chapitre XXIII. Des sympathies anarchistes de quelques littérateurs » pp. 288-290

Et encore que l’accueil des conjurés pour les artistes visiteurs soit bienveillant, ceux-ci et ceux-là demeurent un peu étonnés de se rencontrer.

264. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — F. — article » pp. 328-331

Dès qu’ils rencontrent un Athlete réel, ils esquivent le combat, & croient suppléer, par des pantalonnades, à ce qui leur manque du côté de la vigueur.

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