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1157. (1930) Le roman français pp. 1-197

Les conflits d’événements qu’ils font naître ou rencontrent permettent le développement du lieu commun le plus large possible. […] quel peuple en vérité ataviquement artiste que le nôtre, et quelle joie de rencontrer ce Proudhon après le charabia de Karl Marx !  […] « Vous devez fatalement rencontrer dans un tel roman, un manoir anglais, habité par ce qu’il y a de mieux : sir Thomas, aimable, mais sans éclat, lady Charlotte, bienveillante, charitable, fille d’un lord ; les misses Jeanne et Charlotte, pures comme la rosée dans le calice d’un lys ; M.  […] J’ai rencontré ce malheureux plus tard, en 1897, volontaire dans l’armée grecque, où il s’était engagé pour combattre les Turcs : tant les souvenirs byroniens et romantiques étaient encore puissants chez ces prétendus égotistes. […] Mais tous deux, Villiers et Barbey se rencontraient sur un point : un retour au moins littéraire au catholicisme, l’horreur de la démocratie et du matérialisme alors régnant.

1158. (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Les nièces de Mazarin et son dernier petit-neveu le duc de Nivernais. Les Nièces de Mazarin, études de mœurs et de caractères au xviie  siècle, par Amédée Renée, 2e éd. revue et augmentée de documents inédits. Paris, Firmin Didot, 1856. » pp. 376-411

Mais, dans cette œuvre légitime de restauration un peu lente, il a rencontré des auxiliaires et, plus que cela, des émules et des rivaux. […] Il n’y rencontra point le même genre de difficulté qu’en Prusse, ou l’on n’avait à traiter qu’avec une seule tête, ferme, compliquée et peu pénétrable ; mais la difficulté, pour être inverse, n’était pas moindre : il fallait traiter avec plusieurs, et, peu s’en faut, avec tous.

1159. (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre troisième. L’esprit et la doctrine. — Chapitre III. Combinaison des deux éléments. »

Çà et là, dans le chaos des races mélangées et des sociétés croulantes, un homme s’est rencontré qui, par son ascendant, a rallié autour de lui une bande de fidèles, chassé les étrangers, dompté les brigands, rétabli la sécurité, restauré l’agriculture, fondé la patrie et transmis comme une propriété à ses descendants son emploi de justicier héréditaire et de général-né. […] Il ne s’agit plus de plaisanter, de polissonner ; le sérieux est continu ; on s’indigne, et la voix puissante qui s’élève perce au-delà des salons jusqu’à la foule souffrante et grossière, à qui nul ne s’est encore adressé, dont les ressentiments sourds rencontrent pour la première fois un interprète, et dont les instincts destructeurs vont bientôt s’ébranler à l’appel de son héraut. — Rousseau est du peuple et il n’est pas du monde.

1160. (1864) Cours familier de littérature. XVII « XCVIIIe entretien. Alfieri. Sa vie et ses œuvres (3e partie) » pp. 81-152

Si les femmes des tableaux de Rubens vieillissaient, elles ressembleraient à Mme d’Albany à l’âge où je l’ai rencontrée. […] C’est par là qu’il avait dû plaire à cette jeune et vive Allemande rencontrée au bord de l’Arno et intimidée par un vieux mari.

1161. (1883) Souvenirs d’enfance et de jeunesse « Chapitre III. Le Petit Séminaire Saint-Nicolas du Chardonnet (1880) »

La prêtrise égalait celui qui en était revêtu à un noble. « Quand vous rencontrez un noble, entendais-je dire, vous le saluez, car il représente le roi ; quand vous rencontrez un prêtre, vous le saluez, car il représente Dieu. » Faire un prêtre était l’œuvre par excellence : les vieilles filles qui avaient quelque bien n’imaginaient pas de meilleur emploi de leur petite fortune que d’entretenir au collège un jeune paysan pauvre et laborieux.

1162. (1883) Souvenirs d’enfance et de jeunesse « Chapitre IV. Le Séminaire d’Issy (1881) »

Je n’ai rencontré dans le siècle qu’un seul homme qui méritât d’être comparé à ceux-là, c’est M.  […]  » Le comte de Valmont est un de ces incrédules qu’on doit souvent rencontrer dans le monde.

1163. (1888) Revue wagnérienne. Tome III « III »

  La presse bruxelloise et la Valkyrie On doit dire à l’honneur de la presse bruxelloise que l’entreprise hardie des directeurs du théâtre de la Monnaie a rencontré unanimement l’appui le plus sympathique. […] Octave Maus, que l’on est sûr de rencontrer à Bayreuth chaque fois que le Buhenfestspielhaus rouvre ses portes.

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