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138. (1870) Portraits contemporains. Tome IV (4e éd.) « M. DAUNOU (Cours d’Études historiques.) » pp. 273-362

Même lorsqu’il se détache d’un passé désavoué, même lorsqu’il répudie le présent comme insupportable, remarquez-le bien, il ne rompt qu’à demi, il n’éclate pas. […] On remarquera combien M. […] Guérard a remarqué que M. […] On me fait remarquer que c’est peut-être une faute d’impression, et que c’est plus probablement diffusion que j’ai voulu dire. […] Il convient pourtant de faire remarquer que De Lisle de Sales avait été jeune dans l’Oratoire et qu’il avait pu naturellement y garder des relations.

139. (1889) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Quatrième série « Pronostics pour l’année 1887. »

Et voici les premières lignes : « Tous les observateurs ont remarqué ce qu’il y a de troublant, d’alliciant et de profondément nostalgique dans le regard des femmes qui offrent cette particularité d’avoir des yeux bleus avec des cheveux bruns, surtout quand ces femmes appartiennent à une race douloureusement affinée par des siècles de vie élégante et artificielle. […] Le plus remarqué sera la Crémière : C’était une humble femme, une simple crémière De Montmartre.

140. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Troisième partie. Beaux-arts et littérature. — Livre quatrième. Éloquence. — Chapitre V. Que l’incrédulité est la principale cause de la décadence du goût et du génie. »

Remarquez, au contraire, comment l’impiété et le génie de Voltaire se décèlent à la fois dans ses écrits, par un mélange de choses exquises et de choses odieuses. […] Toutefois on aurait dû remarquer qu’il y a deux sortes de clartés : l’une tient à un ordre vulgaire d’idées (un lieu commun s’explique nettement) ; l’autre vient d’une admirable faculté de concevoir et d’exprimer clairement une pensée forte et composée.

141. (1900) Taine et Renan. Pages perdues recueillies et commentées par Victor Giraud « Renan — III »

Et l’on a remarqué qu’un jeûne léger, sans exagération, une demi-diète, favorisent mieux la verve des poètes et la réflexion des philosophes que ne ferait la digestion, avec ses suites proverbiales, d’une énorme truffe.‌ […] On va m’inviter à remarquer que M. 

142. (1802) Études sur Molière pp. -355

Le titre. — Remarquons-en toute l’adresse. […] Remarquons encore que la dame de Florence fait des avances à un inconnu ; Isabelle connaît la pureté des sentiments qu’elle inspire. […] Le style. — Facile, coulant, élégant même, laissant remarquer peu de négligences, encore faut-il les reprocher moins à l’auteur qu’au temps où il écrivait. […] ne doit-elle pas faire remarquer à son mari que Tartuffe, en même temps impie et libertin, a l’art de lever les scrupules, de faire des accommodements avec le ciel ? […] Je tairai toujours le nom de l’acteur, par égard pour ses talents ; mais je dois faire remarquer aux jeunes gens qu’un grand comédien, dès qu’il cesse de bien sentir l’auteur, peut transmettre la tradition la plus vicieuse.

143. (1809) Tableau de la littérature française au dix-huitième siècle

Un tragique nouveau parut sur la scène, et s’y fit remarquer surtout par un caractère nouveau et particulier. […] Aussi ce fut la source d’un défaut que les critiques remarquent ; non sans raison. […] Ils vivaient au milieu de peuples dont les mœurs étaient sévères, et s’y faisaient remarquer par un caractère plus sévère encore. […] Ainsi l’étude et les mœurs des peuples, comme nous l’avons déjà remarqué, leur imposaient une vie grave et retirée. […] Le panégyrique, ainsi conçu, est, comme on l’a souvent remarqué, un genre essentiellement froid et faux.

144. (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Mélanges de critique religieuse, par M. Edmond Scherer » pp. 53-66

Bien que, pour plus d’une raison, je doive m’interdire l’examen de cette partie toute théologique du volume, je ne puis omettre de remarquer que M.  […] Au milieu de tout ce qu’elles renferment de gracieux, d’aimable, de tendre même au point de vue de la famille, il fait remarquer qu’on n’y rencontre jamais l’expression d’un sentiment religieux, pieux, jamais une larme de tendresse ou de tristesse, une parole d’humilité ou de compassion. […] Il est juste aussi de remarquer que, peu intelligent de l’histoire et « dépourvu de tout sens politique proprement dit, Lamennais a une certaine intuition des grands mouvements de l’humanité », un pressentiment que bien des politiques réputés habiles et qui de près le méprisaient comme visionnaire n’avaient pas.

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