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1888. (1862) Cours familier de littérature. XIV « LXXXIIIe entretien. Considérations sur un chef-d’œuvre, ou Le danger du génie. Les Misérables, par Victor Hugo (1re partie) » pp. 305-364

ajoutai-je en concluant, vous reconnaissez donc qu’il n’y a qu’un seul socialisme pratique : c’est la fraternité volontaire et active de tous envers chacun, c’est une religion de la misère, c’est le cœur obligatoire du pays rédigé en lois d’assistance.

1889. (1863) Cours familier de littérature. XV « LXXXIXe entretien. De la littérature de l’âme. Journal intime d’une jeune personne. Mlle de Guérin (2e partie) » pp. 321-384

C’était le sublime de sa condition, ce me semble, que cette religion du secret que l’éducation ne lui avait pas apprise.

1890. (1863) Cours familier de littérature. XV « XCe entretien. De la littérature de l’âme. Journal intime d’une jeune personne. Mlle de Guérin (3e partie) » pp. 385-448

Les notes se multiplient, les morts surviennent, les douleurs enseignent les résignations, la religion console, les tendresses de famille s’exaltent et se concentrent dans l’excellent et malheureux père, puis tout se décolore excepté la piété, et tout meurt.

1891. (1892) Boileau « Chapitre I. L’homme » pp. 5-43

La conversation allait son train dans ces assemblées, non pas mondaine, légère et vagabonde, mais s’arrêtant, s’étalant sur les sujets de littérature, de philosophie, de religion, d’érudition, tantôt inclinant à la conférence académique, tantôt s’échauffant et tournant à la controverse oratoire.

1892. (1914) Enquête : Les prix littéraires (Les Marges)

On cherche à savoir la couleur de leurs opinions, de leur religion et on songe à leur état de fortune.

1893. (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre II — Chapitre quatrième »

Aumônier, dès 1525, du Dauphin, qui fut depuis Henri II, Saint-Gelais ne se mêla point aux querelles de religion.

1894. (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre XIV. La littérature et la science » pp. 336-362

Et en effet, j’admets volontiers que les mythes d’autrefois ont eu leur raison d’être, leur grandeur et leur grâce ; que les dieux et les déesses de l’Olympe, les fées et les lutins des légendes populaires, les anges et les démons de la religion chrétienne ont pu être, aux yeux de nombreuses générations, de commodes incarnations des forces inconnues qui agissent autour de nous et sur nous.

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