C’était chez ces peuples un devoir religieux que de célébrer par des chants ceux qui avaient eu le bonheur de mourir les armes à la main.
On fit entendre à ces religieux que la diversité des mains rendroit la suite de ces tableaux plus curieuse, et que l’émulation obligeroit encore chaque peintre à se surpasser lui-même dans un ouvrage destiné pour être comparé perpetuellement avec les ouvrages de ses concurrens.
Quelle que soit la livrée que la fortune ou notre volonté nous attache, philosophes ou religieux, aristocrates ou démocrates, nous sommes tous, plus ou moins, Girondins ou Montagnards.
Quel est leur credo religieux, ou, s’ils n’en ont pas, quel est du moins leur symbole philosophique ?
Quant à la seconde partie de la science économique, l’éducation des corps, on peut conjecturer que, par l’effet des terreurs religieuses, de la dureté du gouvernement des pères de famille, et des ablutions sacrées, les fils perdirent peu à peu la taille des géants, et prirent la stature convenable à des hommes.
A quel moment précis ses convictions religieuses reçurent-elles modification et atteinte ? […] Daunou lui-même), et, après le repas auquel il ne fit qu’assister, mais qu’il n’avait pas négligé pour cela, prenant un air plus grave, il avertit cet ami qu’il se sentait à bout de vivre, qu’il lui disait adieu une dernière fois et lui demandait pour service suprême de lui faire une petite lecture. « Allez, lui dit-il, vous trouverez dans mon cabinet un livre (dont il désigna la place), apportez-le et lisez-le-moi à la page marquée. » — L’ami, en allant chercher le livre, se demandait tout bas si le père Dotteville n’avait pas réfléchi à ce moment du grand passage, et si ce n’était point quelque lecture religieuse qu’il réclamait enfin. […] On a relevé ce passage du discours de Berlin, dans lequel le jeune auteur semble faire un retour secret sur la condition religieuse à laquelle il est lié ; il s’agit de savoir jusqu’où s’étendra le pouvoir des parents sur les pactes de ceux qui sont en leur puissance : « Le plus cruel abus, écrit M. […] Et vous, prêtres dociles à la loi, ne calomniez pas la philosophie ; c’est de ce nom qu’on appelle le plus digne usage de la raison de l’homme ; c’est un nom sacré, ne le prononcez qu’avec respect ; le plus sûr moyen de discréditer vos doctrines religieuses et d’accélerer la chute de vos autels serait de renouveler le scandale de ces déclamations fanatiques devenues si ridicules, depuis un demi-siècle, dans la bouche de vos prédécesseurs. […] On conçoit qu’obligé de rentrer sa politique en 1802, Daunou se soit dédommagé en donnant plus de jour à sa philosophie : en 1814, le triomphe des influences religieuses l’obligea au contraire de rentrer à jamais cette philosophie : il put s’en dédommager en revenant, bien qu’avec quelques gênes, à ses théories et doctrines politiques.
Il est impie et religieux. […] Après avoir couvert d’injures un religieux qu’il a rencontré dans ses jardins, il lui dit : « Reste là, il faut que je prenne conseil. — De qui ? […] (Au religieux) : Va-t’en, mais va-t’en vite, car si je te rattrape… Hommage à Bouddha ! […] Cette perversion de l’amour maternel pouvait avoir pour complice la foi religieuse. […] Il doit cela sans doute à son éducation religieuse.