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646. (1853) Histoire de la littérature française sous la Restauration. Tome I

Plus il y a d’amovibilité dans les rapports des personnes entre elles, plus il y a d’instabilité, de désordre, de faiblesse dans la société. […] Les rapports de M. de Fontanes avec Napoléon dataient de loin. […] Quand toutes les existences sont en problème, quelle autorité reste-t-il aux rapports qui les unissent ? C’est cependant de ces rapports que dérivent toutes les lois de la société, tous les droits et tous les devoirs qui constituent la morale publique et privée. […] Six ans après, les rapports d’estime mutuelle, de conformité littéraire, les avaient amenés insensiblement à songer à une union plus étroite.

647. (1865) La crise philosophique. MM. Taine, Renan, Littré, Vacherot

Or toutes ces questions ont rapport à la destinée humaine. […] Il croit à la responsabilité morale, à la justice distincte de l’intérêt, au droit et au devoir fondés sur des rapports absolus. […] « Je me représente, dit-il, cet être unique par diverses faces, c’est-à-dire suivant les différents rapports qu’il a à ses ouvrages : c’est ce qu’on nomme perfections ou attributs. […] Quant aux rapports qui lient ces deux termes de la connaissance, résignons-nous à beaucoup ignorer. […] Il ne faut pas confondre la question de la nature de Dieu avec celle des rapports de Dieu et du monde.

648. (1842) Discours sur l’esprit positif

L’astronomie a fait naître, sous ce rapport, des espérances trop empiriques, qui ne sauraient se réaliser jamais pour les phénomènes plus compliqués, pas seulement quant à la physique proprement dite, dont les cinq branches principales resteront toujours distinctes entre elles, malgré leurs incontestables relations. […] Considéré d’abord dans son acception la plus ancienne et la plus commune, le mot positif désigne le réel, par opposition au chimérique : sous ce rapport, il convient pleinement au nouvel esprit philosophique, ainsi caractérisé d’après sa constante consécration aux recherches vraiment accessibles à notre intelligence, à l’exclusion permanente des impénétrables mystères dont s’occupait surtout son enfance. […] Pour lui, l’homme proprement dit n’existe pas, il ne peut exister que l’Humanité, puisque tout notre développement est, dû à la société, sous quelque rapport qu’on l’envisage. […] Cette heureuse disposition, aussi favorable à l’ordre universel qu’à la vraie félicité personnelle, acquerra un jour beaucoup d’importance normale, d’après la systématisation des rapports généraux qui doivent exister entre ces deux éléments extrêmes de la société positive. […] Or, il n’est plus à craindre que désormais les hommes d’État s’écartent gravement, à cet égard, de l’impartiale modération de plus en plus inhérente à leur propre indifférence spéculative : l’école positive a même lieu de compter, sous ce rapport, sur la bienveillance habituelle des plus intelligents d’entre eux, non seulement en France, mais aussi dans tout notre Occident.

649. (1926) La poésie pure. Éclaircissements pp. 9-166

(tandis que le roman, l’histoire même, et autres, décrivent des êtres et des choses), la poésie est l’art et la science d’exprimer les rapports des êtres et des choses comme seraient, mais de façon moins essentielle, (l’architecture) et la musique. […] Vous avez reconnu au passage, et salué avec plaisir la vieille théorie évidente sur la poésie créatrice de rapports nouveaux. […] Mais des rapports de ce genre, la prose peut en créer à chaque minute. […] Cette question des rapports ou différences du vers à la prose est peut-être le problème qui revient le plus souvent dans les lettres que je reçois. […] " et dans Lamennais : « le langage, moyen de la poésie, n’est pas la poésie même… » il manifeste les pures idées et leurs rapports logiques.

650. (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Troisième partie. Disposition — Chapitre VI. Exordes. — Péroraisons. — Transitions. »

À quoi bon chercher des transitions entre choses qui peuvent n’avoir aucun rapport ?

651. (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Quatrième partie. Élocution — Chapitre premier. Du rapport des idées et des mots »

Du rapport des idées et des mots « Jamais les mots ne manquent aux idées, a dit Joubert : ce sont les idées qui manquent aux mots.

652. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — C — article » pp. 23-32

Ne soyez point étonné, Monsieur, de voir ensuite ces bienfaits qualifiés d’aumône : l’esprit de la Philosophie est d’ennoblir tout ce qui la concerne, & de dégrader tout ce qui a rapport à ses adversaires…….

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