Celui-ci faisait un procès en règle à la Révolution, dont les plus grands hommes n’ont été que des tigres, des crocodiles, des monstres à face humaine. […] Ô joie des écoliers, dont la candeur n’aura plus à se demander pourquoi une règle de grammaire se compose surtout d’exceptions ; dont l’âme tendre, n’aura plus à redouter la dictée, l’effroyable dictée à difficultés, hérissée de chausse-trapes et de pièges à loup !
Le genre humain est né sot et mené par des fripons, c’est la règle ; mais, entre fripons et fripons, je donne ma voix aux Mirabeau et aux Barnave plutôt qu’aux Sartine et aux Breteuil… Je serais bien aise de revoir Paris, et je me repens fort, quand j’y pense, d’avoir fait un si sot usage, quand j’y étais, de mon temps, de mon argent et de ma santé.
Cette règle pourtant comporte des exceptions, et l’on trouverait, dans l’histoire de la pensée contemporaine, tel exemple de femme, quand ce ne serait que Mme Ackermann, pour donner un démenti à l’aphorisme de Schopenhauer.
Introduction (1935) L’ouvrage sur Gustave Flaubert, publié en 1922 et depuis longtemps épuisé, est réédité après une révision attentive. La littérature flaubertienne s’est en effet considérablement enrichie depuis douze ans. Des centaines de lettres nouvelles ont été publiées. Une équipe de flaubertistes, à la tête desquels il faut placer et le regretté René Descharmes, et René Dumesnil, ont renouvelé sur plusieurs points notre connaissance biographique du maître. Je n’ai pas revu ce livre à douze ans de distance, sans en juger plusieurs points discutables ou erronés.
« Peladan » Voilà ce que je viens de lire écrit à l’encre bleue, sur la couverture rose d’un livre qui m’arrive de la librairie Dentu et qui a pour titre : Typhonia, onzième roman de l’Éthopée, par Joséphin Péladan, avec la règle esthétique du Second Salon de la Rose + Croix. […] Ce qui est du moins certain, c’est que, de tout temps, avant d’être une règle de conduite intérieure pour lui, la religion a été pour Louis XIV une affaire d’État.
C’est le cas de redire ici ce qu’écrivait La Bruyère : « Quand une lecture vous élève l’esprit, ne cherchez pas une autre règle pour juger de l’ouvrage ; il est bon et fait de main d’ouvrier. » LIV. […] Mais l’une n’exclut pas l’autre ; disons mieux : l’une ne saurait se passer de l’autre, parce que toutes deux ont besoin d’une règle. » L’auteur a écrit des chapitres d’une argumentation très serrée, avec exemples à l’appui, pour établir ce qu’il faut entendre par la liberté politique, ses conditions élémentaires, la liberté des électeurs, celle du parlement, pour définir la nécessité de l’indépendance des juges, de la liberté de la presse, de la liberté d’association ; il compare la différence de la liberté politique dans les États monarchiques avec celle des États républicains, étudie le mécanisme du socialisme et explique pourquoi les Français n’ont eu jusqu’à ce jour qu’une conception incomplète et une conception précaire de la liberté politique ; c’est à ce dernier chapitre que j’emprunte cette appréciation si juste de l’exagération que le peuple français s’est trop longtemps faite de sa supériorité sur les autres : « Nous avons eu peut-être, jusqu’à ces derniers temps, trop de confiance en nous-mêmes ou plutôt dans les grandes ressources et dans la vitalité de notre pays.
Presque tout son temps libre du 6 mars 1840 est employé « à rédiger cette petite carte de quatre pouces de surface, où se trouvent toutes les règles que j’adopte pour ma conduite. » Quand il sera professeur, ses cours consisteront à donner à ses élèves des plans compliqués, abondants, bien faits, avec des subdivisions indéfinies et des jeux d’accolades.