Ceux qui se sont fait de Julie de Rambouillet une idée romanesque, veulent nous persuader qu’après que le duc de Montausier eut demandé sa main, elle le fit languir treize ans, le soumit à toutes les épreuves imposées aux amours fabuleux des romans du temps, exigea qu’il parcourût, dans toute son étendue, le royaume de Tendre, dont mademoiselle de Scudéry n’eut l’idée et ne publia la carte que dix ans plus tard. […] Elle avait fait des romans ; mais tant qu’elle avait été de la société de Julie de Rambouillet, elle les avait publiés sous le nom de son frère.
Jusque-là tout était parfait, — un peu ardent peut-être, — mais enfin…, bien, et, catholique comme je le suis, je n’aurais été qu’édifié de cette conduite et je n’en aurais parlé que discrètement et pour l’édification des âmes, si la trop crâne dévote qui avait effarouché les Pères de la Terre-Sainte ne s’était pas avisée de publier le livre que je vous annonce ; livre qui tient tout à la fois des Mémoires et du Roman, et dans lequel, Mme Marie-Alexandre Dumas, nous parle d’elle-même sans guimpe ni voile, et de son couvent et de sa cellule et de ses communions, comme de choses officielles et connues, que tout le monde doit savoir, sans explication préalable, et si ce livre n’avait pas la portée voulue d’une prédication mauvaise à entendre, et compromettante pour qui la fait… Certes, je ne veux pas ici nier la pureté d’intention, ni même la ferveur d’âme de l’auteur d’Au lit de mort, mais je dis que, même après la péripétie de la conversion, on n’a peut-être point dans cette dramatique famille Dumas, une idée bien nette de la sainteté ! […] La sainteté se recueille, se retire, cache sa main gauche avec sa droite, prie et médite au lieu d’écrire, et ne publie pas de roman !
Si après renseignement préalable, quelqu’un, — n’importe qui, — avait osé publier sur Mme de Saman, qui n’a pas, je crois, toujours porté ce nom-là en littérature, le livre qu’elle vient de publier sur elle et eût dit à la troisième personne ce qu’elle dit, elle, à la première, à quel effroyable procès en diffamation ne serait-il pas exposé ?
Errant en Europe, venu en France, il se mêla un peu au journalisme, qui nous prend tous et qui nous dévore ; mais il retira son pied de ce gouffre, et dans la solitude d’une ville de province, où il donne noblement des leçons pour vivre, il put, quelques années après Les Hirondelles (1860), ces oiseaux bleus, publier son Pays bleu (1865), — une œuvre de tout autre aspect de génie, et qui, après le Juif, nous donnait l’Allemand. […] Il a déjà publié quelque chose d’infiniment remarqué sur les Origines phéniciennes, et, pour achever ce travail d’une érudition transcendante, il faudrait qu’il fût mieux assis que sur l’escabeau que l’Université de France lui a aumôné, croyant n’avoir affaire ni à un fort savant ni à un grand poète.
L’une des dernières pages qu’il ait publiées portait ce titre : Une grande année. […] Alors, Jean Moréas publia, dans le Figaro, son manifeste. […] En 1886, Swinburne publia une Vie de Victor Hugo. […] Andréadès a publiés dans le Temps au mois d’avril 1910. […] Léon Rocher ; et Vers et Prose les publia au mois de décembre 1907.
De son vivant Milsand ne publia que trois ouvrages : L’Esthétique anglaise (1865, Germer-Baillière) qui introduisait Ruskin en France (et Marcel Proust eut soin naguère de rappeler cette prioritécn) ; Les Études classiques et l’Enseignement public (1872, Germer-Baillière) ; Luther et le Serf Arbitre (1884, Fischbacher), dont William James atteste quelque part la haute valeur. […] C’est ainsi qu’orienté par la citation d’un passage de Paracelse 68 et s’étant procuré tout ce qui avait déjà paru de Browning, il publia dans les numéros d’août 1851 deux longues études sur Browning qui méritent la lecture la plus attentive et la récompensent, et qui comprenaient des citations très étendues de poèmes d’un intérêt aussi capital que Saül, L’Épître de Karshish, Comment les choses frappent un contemporain, Lippo Lippi, N’importe quel époux à n’importe quelle épouse, etc. […] François Fosca, Degas, Société des Trente, Messein, éd., [publié en 1921. […] Jacques Émile Blanche, De David à Degas, p. 297-298, [publié en 1919. […] Cette remarque fut écrite pour l’hommage à Paul Valéry que publia Le Divan en mai 1922.
Il dénonça, en 1700, à la Sorbonne, les Mémoires de la Chine, publiés par ce sçavant missionnaire. […] On a eu l’attention de les recueillir & de les publier sous le titre de Facéties Parisiennes. […] Il publia d’abord trente pseaumes rendus en vers François. […] Il alla trouver son éminence, la conjura de faire publier l’édition sous le nom de Jean Gersen, religieux de l’ordre de S. […] Ils exigèrent qu’il fût publié.