Dumont, de Genève, un des préparateurs de Mirabeau, publia ses Souvenirs en 1832 et raconta comment cela se passait autour du grand tribun, sans prétendre d’ailleurs le diminuer ; mais le cri en France fut presque unanime, comme si Dumont avait commis un sacrilège. […] Lisant une des histoires quelconques de Napoléon qu’on publiait alors, il fait cette remarque, si justifiée depuis : « Le héros n’en est pas diminué ; au contraire, il grandit à mesure qu’il devient plus vrai. » Il essaye de lire Bourrienne, et le livre bientôt lui tombe des mains : « Cela », dit-il, « tiraille des brins à la frange et aux broderies du manteau impérial, déposé d’hier, et cela croit par là devenir quelque chose ! […] Charles, publiée par M.
Mais il n’est pas moins vrai que l’abbé prit au rebours toute sa mission, tant qu’elle fut possible et réalisable ; l’écrit apologétique et agressif qu’il publia, en 1815, sous le titre d’Histoire de l’Ambassade dans le Grand-Duché de Varsovie, prouve et dépose contre son auteur même. […] Il trouve moyen de médire, dans cet écrit publié en pleine réaction et dicté par un ardent dépit, de tous ceux avec qui il était précédemment en rapports officiels et en relations déférentes, mais qui sont tous les vaincus, les déchus du jour, et quelques-uns même proscrits. […] Après le dîner, on le mit sur Mirabeau ; Victor Hugo venait précisément de publier sa brochure, et M. de Pradt partit de là pour caractériser à sa manière le grand tribun.
Mais auparavant, puisqu’il est question de Racine, je ne puis manquer de recommander la nouvelle édition de ses Œuvres qui se publie dans la collection des Grands Écrivains de la France, chez MM. […] Ce passage, qui avait été publié pour la première fois par un curieux bibliophile suisse, M. […] On publie les bans à trois fois selon l’ordre et selon l’inclination de si bons paroissiens de part et d’autre.
A travers cela, et dans les intervalles après tout assez monotones, l’occupation favorite de Léonard était la composition d’un roman sentimental intitulé Lettres de deux Amants de Lyon (Thérèse et Faldoni), qu’il ne publia qu’à son retour, en France et qui eut dans le temps un succès de larmes. […] Le Prince-Évêque de Liège aurait bien pu dire à Berquin et à Léonard : « Et vitula tu dignus et hic… Vous êtes dignes tous les deux de la tabatière. » Léonard, sur la fin de son séjour à Liège, dut connaître le jeune baron de Villenfagne qui aimait la littérature, qui se fit éditeur des œuvres choisies du baron de Walef (1779), et qui a depuis publié deux volumes de Mélanges (1788 et 1810) sur l’histoire et la littérature tant liégeoises que françaises. […] Le Prince-Évêque de Liège aurait bien pu dire à Berquin et à Léonard : « Et vitula tu dignus et hic… Vous êtes dignes tous les deux de la tabatière. » Léonard, sur la fin de son séjour à Liège, dut connaître le jeune baron de Villenfagne qui aimait la littérature, qui se fit éditeur des œuvres choisies du baron de Walef (1779), et qui a depuis publié deux volumes de Mélanges (1788 et 1810) sur l’histoire et la littérature tant liégeoises que françaises.
L’Italie introduisait avant nous la révolte contre les unités classiques, et Manzoni publiait en 1820 son Comte de Carmagnola : mais l’Italie surtout avait Dante, toute la pensée et toute l’âme du moyen âge ramassées dans la Divine Comédie. […] En même temps, il publiait ses ballades, pour donner une idée de la poésie des troubadours, ces rapsodes chrétiens qui savaient manier l’épée et la guitare 725. […] L’Histoire de la Littérature française 731, que Nisard publia de 1844 à 1849, est d’un bout à l’autre une réponse aux théories romantiques.
Des essais sur Verlaine, on en écrira longtemps, même on a déjà pu en publier, car son œuvre, depuis quelques années, était close. […] D’abord il publia peu, ne réunit rien. […] Chaque page est une œuvre d’art distincte, pourrait être (a même été, en premier état, aux périodiques) publiée à part, et mériterait en l’espèce d’être encadrée à part.
Walckenaer publia en 1840 un ouvrage dont le sujet est cher à tous ceux qui ont retenu quelque chose des études de l’Antiquité, une Histoire de la vie et des poésies d’Horace, en deux gros volumes. […] Lorsqu’il publia en 1845 son excellente et louable édition (la première complète) de La Bruyère, il lui arriva de commettre un certain nombre de ces distractions qu’un bibliophile instruit, M. […] La Bruyère, ce philosophe sévère et déjà sur le retour, âgé de plus de quarante ans, n’avait rien publié.