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1403. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — P. — article » pp. 520-522

Au moins ne peut-on révoquer en doute les preuves qu’il a données de son repentir : elles sont consignées dans les papiers publics.

1404. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — S. — article » pp. 214-215

Pour joindre la fine Littérature à la saine Morale, il apprend au Public que les Auteurs anciens sont obscurs & la nuit même ; qu'Horace n'est qu'un homme de table & de plaisirs, qui ne cherche qu'à rire & à boire.

1405. (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des pièces de théâtre — Préface de « La Esmeralda » (1836) »

Si par hasard quelqu’un se souvenait d’un roman en écoutant un opéra, l’auteur croit devoir prévenir le public que, pour faire entrer dans la perspective particulière d’une scène lyrique quelque chose du drame qui sert de base au livre intitulé Notre-Dame de Paris, il a fallu en modifier diversement tantôt l’action, tantôt les caractères.

1406. (1884) La légende du Parnasse contemporain

Quant au public, il se laissait aller à croire ce qu’on lui disait. […] Il était bien obligé de s’en rapporter à l’opinion de ceux qui avaient assumé la responsabilité d’être ses guides II y a, entre le public et les écrivains, le journal, comme il y a, entre le public et les auteurs dramatiques, le directeur de théâtre. […] devait s’arracher tous les poils de la barbe devant le public épouvanté et continuer sa tirade avec le menton sanglant. […] Ne serait-ce pas acquérir de légitimes droits à la reconnaissance publique, et disons-le (pourquoi pas ?) […] Elles furent lues, mais non pas par le public, — par nous seuls !

1407. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « XXIV » pp. 95-96

La sottise et la duperie du public lui ont indiqué nettement sa voie en se laissant prendre à sa philanthropie : il n’a qu’à continuer. — Il semble que l’homme au petit manteau bleu lui ait jeté son manteau.

1408. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — J — Joncières, Léonce de »

Léonce de Joncières a longuement poli et caressé ses rimes très sévèrement choisies ; son ouvrage est achevé depuis plusieurs années ; avant de le livrer au public, il a voulu recueillir des avis et, s’il le pouvait, emporter des suffrages.

1409. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — T — Tellier, Jules (1863-1889) »

Sa vie trop brève et les circonstances ne lui ont pas permis de se faire connaître du public, mais cet inconnu doit être considéré comme un des logiciens du sentiment les plus extraordinaires que compte notre littérature… Il a sombré, ne laissant dans l’histoire littéraire, pour indiquer la place qu’il méritait, que cinq ou six cents lignes !

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