Des principaux écrivains du second ordre au xvie siècle. — § II. […] Des principaux écrivains du second ordre au XVIe siècle. […] La principale porte sur la harangue du sieur d’Aubray, prévôt des marchands, qu’on a trouvée trop longue et trop sérieuse au prix des précédentes, qui sont courtes et burlesques. […] L’idée était fort heureuse d’imaginer une réunion des principaux personnages des états, et de leur faire tenir des discours où ils se trahissent eux-mêmes, et dévoilent leurs motifs intéressés et ceux de leurs amis. […] Les épithètes accablent le discours, rien n’étant présenté sous une face principale qui lui donne une valeur déterminée.
L’impression que produit sur cette classe de personnages la situation des personnages principaux m’a paru souvent ajouter à celle qu’en reçoivent les spectateurs proprement dits. […] D’autres fois, ces personnages secondaires servent à développer d’une manière piquante et profonde les caractères principaux. […] Mais en France, où l’on ne perd jamais le public de vue, en France, où l’on ne parle, n’écrit et n’agit que pour les autres, les accessoires pourraient bien devenir le principal. […] Je m’étais appliqué surtout à faire ressortir l’idée principale, la considération décisive, qui impose silence à toutes les objections, et l’emporte sur tous les scrupules. […] Les changements de lieu, quelque adroitement qu’ils soient effectués, forcent le spectateur à se rendre compte de la transposition de la scène, et détournent ainsi une partie de son attention de l’intérêt principal : après chaque décoration nouvelle, il est obligé de se remettre dans l’illusion dont on l’a fait sortir.
La révision des décrets nous en donnera les moyens, si le côté droit veut y prendre part sans humeur, sans enflammer le côté gauche par une opposition absolue, si enfin vous voulez reconnaître franchement les points principaux de la Constitution. […] C’était mon opinion, et le roi, depuis son retour de Varennes, avait pris confiance en moi ; mais la reine, en m’honorant de sa bienveillance et en ne doutant pas de la pureté de mon dévouement, ne voulait rien tenter par les constitutionnels, quoiqu’elle fût en rapport et en négociation avec quelques-uns des principaux. […] Les principaux propriétaires de Saint-Domingue, le voyant si bien accueilli de plusieurs membres du Cabinet anglais, lui confièrent leurs intérêts et lui donnèrent leurs pleins pouvoirs « pour solliciter auprès du Gouvernement anglais des moyens de protection contre l’insurrection des nègres, qui était notoirement suscitée par la Convention. » Le point délicat à traiter dans cette affaire, c’était, tout en demandant et en acceptant l’appui de l’Angleterre, de ne pas abjurer sa qualité de Français et de ne pas prétendre disposer de la souveraineté de l’île : il s’agissait donc de constituer une sorte de séquestre provisoire de la colonie sous la garde du Gouvernement anglais, en réservant la question de droit et de souveraineté jusqu’au prochain traité de paix qui interviendrait entre les deux nations. […] Decrès, homme d’esprit, mais malveillant et cynique : « Dès la troisième année (de ma gestion à Anvers) nous dit-il, les magasins, les cales, les principaux ateliers étaient terminés ; nous avions en construction sept vaisseaux de ligne, une frégate et deux corvettes. […] -vous-en. » — « Je vous rends grâce de la permission, je pourrai bien en user. » — Telle fut notre conférence dans l’arsenal, en présence des principaux officiers du port, et, dans les deux jours qu’il passa à Anvers, il fut très aimable ; il m’accorda tout ce que je lui demandai pour mes subordonnes ; mon état-major fut augmenté : il vint dîner chez moi, remarqua avec un air d’embarras la simplicité de mon ameublement qu’il avait réduit au moindre terme, en le fixant à 15,000 francs.
Mais ce qui, chez son père, n’avait été qu’une distraction de jeunesse et un goût délassant, devint chez le fils une passion principale, entraînante, une verve durable et continuelle. […] Deux tendances principales semblent s’être partagé de bonne heure l’esprit et l’imagination de M. […] Les querelles du pélagianisme et du semi-pélagianisme enfin n’ont plus guère leur point principal que dans l’homme. […] Dom Rivet qui, aidé de dom Duclou, de dom Poncet, de dom Colomb, de dom Tennes, ces humbles inconnus, est le principal auteur des neuf premiers volumes de l’ Histoire littéraire de la France, avait en vue, au point de départ, les travaux de La Croix du Maine et de Du Verdier, dans leurs Bibliothèques françoises qui s’arrêtent au xvie siècle. […] Les discours préliminaires, du moins, qui sembleraient devoir contenir des idées générales et philosophiques, rassemblent certainement et résument avec utilité les principaux faits extérieurs du siècle et les vues les plus immédiates, mais rien au delà.
Il semblerait que l’objet principal du romancier devrait être l’étude de l’individu en qui se continue la névrose héréditaire : mais pas du tout. […] Plus commune dans les nouvelles des premiers temps, cette nuance de comique un peu dur s’atténue dans les principales œuvres. […] Je ne puis que nommer rapidement les principaux écrivains qui ont donné des œuvres agréables ou fortes, m’attachant de préférence aux originalités représentatives d’un groupe ou d’une tendance. […] Principales œuvres : Contes à Ninon (1864), Thérèse Raquin (1867). […] Principaux romans : Cruelle Énigme (1885): Crime d’amour (1886) ; André Cornélis (1887) ; Mensonges (1887) ; le Disciple (1889) ; Un Cœur de femme (1890) ; la Terre promise (1892) ; Cosmopolis (1893).
Bornez-vous donc aux principaux. […] On y voit les raisons de ce qui est commun à toutes les langues ; on y fait sentir les principales différences qui s’y rencontrent. […] Dans toutes les langues, il se trouve plusieurs expressions qui représentent une même idée principale ; mais dont chacune ajoute quelques idées accessoires. […] Le principal & le seul mérite de ce livre, si ce n’est pas un vice, est d’avoir accumulé une foule d’exemples tirés d’auteurs connus ; mais ces exemples ainsi entassés, fatiguent bien plus le lecteur qu’ils ne l’instruisent. […] Ce sont tous ces défauts du Dictionnaire de Trévoux qui ont fait naître l’idée du Grand Vocabulaire françois, contenant l’explication de chaque mot considéré dans ses diverses acceptions grammaticales, propres, figurées, synonimes & relatives ; les loix de l’orthographe, celles de la prosodie ou prononciation, tant familiere qu’oratoire ; les principes généraux & particuliers de la Grammaire ; les regles de la versification, & généralement tout ce qui a rapport à l’éloquence & à la poésie ; la géographie ancienne & moderne ; le blason, ou l’art heraldique ; la mythologie ; l’histoire naturelle des animaux, des plantes & des minéraux ; l’exposé des dogmes de la Religion & des faits principaux de l’histoire sacrée, ecclésiastique & profane ; des détails raisonnés & philosophiques sur l’œconomie, le commerce, la marine, la politique, la jurisprudence civile, canonique & bénéficiale ; l’anatomie, la médecine, la chirurgie, la chymie, la physique, les mathématiques, la musique, la peinture, la sculpture, la gravure, l’architecture, &c.
« Avant, dit-il, de chercher l’ordre dans lequel on présentera ses pensées, il faut s’en être fait un plus général et plus fixe, où ne doivent entrer que les premières vues et les principales idées. C’est en marquant leur place sur ce premier plan qu’un sujet sera circonscrit et que l’on en connaîtra l’étendue ; c’est en se rappelant sans cesse ces premiers linéaments qu’on déterminera les justes intervalles qui séparent les idées principales, et qu’il naîtra des idées accessoires et moyennes qui serviront à les remplir… « C’est faute de plan, c’est pour n’avoir pas assez réfléchi sur son objet qu’un homme d’esprit se trouve embarrassé et ne sait par où commencer à écrire.