Alors, elle se mettait à pousser des cris et fondait en larmes. […] Mais quand elle fut près de la voiture elle se mit à pousser des Ah ! […] Mais elle me retint et me poussa devant elle. […] Mais dès le seuil, je poussai un cri de joie : c’était ma nourrice ! […] Une des religieuses m’aperçut et, au lieu de me gronder, m’attira à elle et me poussa vers l’archevêque.
Puis, il y a des tempéraments littéraires qui ont été outrés dans leurs objections contre Molière ; il y a Dufresny, qui, a-t-on dit, haïssait Molière et ne l’a jamais pu souffrir ; on a prétendu qu’il était poussé par un sentiment de jalousie. […] Molière ne s’est senti tout entier lui-même, il ne s’est senti bien à l’aise, bien au large, que dans les farces poussées aux dernières limites de l’extravagance et de la grossièreté sans loi. […] » — Dom Juan ne dit rien, et Sganarelle poussé dans ses derniers retranchements : « Vous croyez au moins au moine bourru ? […] Quand elles les voient, elles poussent le premier cri de la nature, un cri de surprise : ce cri, il faut qu’elles l’expliquent, l’une à Argan, son père, l’autre à Bartolo, son tuteur. […] Lui, stupéfait, l’écoute, ne sait que croire, s’abîme dans sa modestie, et, pour peu qu’elle le pousse, se met à envier l’heureuse facilité dont elle débite ses discours et pose ses aphorismes.
Pas une influence, pas une direction : c’est un sauvageon qui pousse à sa fantaisie. […] Il pousse tout l’univers visible sur l’échelle de Jacob. […] Ainsi donc, mon enfant, voilà ce grand secret Dont tout autre qu’un père en l’écoutant rirait ; Voilà par quel honteux et ridicule piège L’Esprit trompeur poussait vos pas au sacrilège….. […] — Mais, direz-vous, l’évêque abuse ici de la tendresse de coeur de Jocelyn, et il y a vraiment de l’indiscrétion dans le dernier argument qu’il lui pousse Parfaitement. […] » Les monstres à ces mots poussent un affreux rire : D’une convulsion du coeur la mère expire, Et les bourreaux, traînant le vivant et les morts Vers l’antre des lions, leur jettent les trois corps.
Il a une autre qualité, fort rare et que je prise fort, — beaucoup d’indépendance ; malheureusement, il en pousse l’abus jusqu’à l’exclusion systématique pour toute œuvre qui naît, pour tout novateur qui pointe. […] Ce n’est pas la foi qui l’enflamme, au contact de cette parenté de son esprit, c’est la voix du sang qui le réveille et le pousse à accomplir, lui aussi, sa tâche de démolisseur ! […] André Leclerc Mon excellent ami André Leclerc, de l’Estafette, s’est permis, lui aussi, de pousser une pointe dans le demi-monde métaphorique ; mais il suffira, j’espère, de lui mettre le nez dans son image pour le rendre à l’avenir plus raisonnable et plus tempérant. […] » Léon Gatayes. » Je persiste donc plus que jamais à penser que la réussite éclatante du Caïd a poussé M. […] Place, maintenant, aux écrivains qui poussent à la roue, ou qui ont bravement passé sur leur épaule la bricole de l’enthousiasme !
Sur cinq points qui sont les cinq sens, nous avons tenté de dépasser la limite ordinaire ; nous avons poussé jusqu’à une assez grande distance du côté des sensations de l’ouïe et du côté des sensations de la vue ; nous avons fait un pas du côté des sensations de l’odorat et du goût ; et nous avons vu que, du côté des sensations du toucher, on pourrait plus tard en faire un pareil. — D’après toutes ces indications, nous avons conclu que, dans le cercle de chaque sens et probablement de sens à sens, les sensations qui, en apparence, diffèrent de qualité, ne diffèrent qu’en quantité ; que les mêmes sensations élémentaires peuvent, par leurs différences de nombre, d’intensité et de proximité, constituer les sensations totales que la conscience juge irréductibles entre elles, et que partant, si diverses que soient les apparences, il n’y a là probablement aussi qu’un même fait, sorte de roche primitive dont les divers aspects tiennent aux diverses profondeurs de l’eau. […] « Vous avez vu des animaux auxquels tout l’encéphale avait été enlevé, à l’exception du bulbe rachidien ; ces animaux criaient encore quand on les pinçait ; mais quelle différence entre les cris qu’ils jetaient et ceux qu’ils poussent lorsque l’expérience a laissé la protubérance en place ! […] Lorsque j’excite un point sensible, ce n’est plus ce cri bref, c’est un cri prolongé, indubitablement plaintif, et, pour une seule excitation l’animal pousse plusieurs cris successifs, exactement semblables aux cris de douleur que jette le lapin encore intact lorsqu’il est soumis à une vive irritation. » C’est donc une action de la protubérance qui est la condition nécessaire et suffisante des sensations tactiles. — Elle est aussi la condition nécessaire et suffisante des sensations de l’ouïe120. […] Et pourtant l’animal ne voit plus… » Un pigeon ainsi opéré « se tenait très bien debout ; il volait quand on le jetait en l’air ; il marchait quand on le poussait ; l’iris de ses yeux était très mobile ; cependant il ne voyait pas, il n’entendait pas, il ne se mouvait jamais spontanément, il affectait presque toujours les allures d’un animal dormant ou assoupi, et, quand on l’irritait dans cette espèce de léthargie, il affectait encore les allures d’un animal qui se réveille… Lorsque je l’abandonnais à lui seul, il restait calme et comme absorbé ; dans aucun cas, il ne donnait signe de volonté. […] Beyer, ayant été obligé de briser la tête d’un fœtus pour compléter un accouchement et ayant ainsi vidé complètement le crâne, vit ce fœtus, quelques minutes après l’accouchement, pousser un cri, respirer et agiter les pieds et les mains ». — Chez les animaux supérieurs, si l’on supprime tout l’encéphale, c’est-à-dire tous les centres nerveux auxquels sont attachées les sensations et les images proprement dites, la moelle épinière et le bulbe, qui seuls subsistent, peuvent encore, sous l’aiguillon des nerfs sensitifs, provoquer et coordonner des mouvements en vue d’un but, comme fait le train postérieur d’une grenouille et d’un triton.
Enfin je n’y peux tenir, après dix tours de l’Odéon, je me décide à pousser la porte battante de l’entrée des artistes, je monte l’escalier, demandant à Émile : — Est-ce qu’elle est bonne, la salle ? […] Quelqu’un fait entendre, que l’Élysée a poussé à l’énormité de la célébration, pour diminuer, effacer dans la mémoire populaire, le souvenir des funérailles de Gambetta. […] » Samedi 27 juin Je pensais aujourd’hui, à mes moqueries de la petite, quand elle disait qu’elle voulait acheter une baraque, et y vivre de ce qui pousserait dans le jardinet, et alors qu’elle jetait en point d’interrogation à sa mère : « Lorsqu’on reste couché, on n’a pas besoin de manger beaucoup, n’est-ce pas ? […] Ici un oratoire roman, là une fenêtre ornée d’un encadrement de la Renaissance, plus loin un fronton de prêche protestant, plus loin encore, une citerne de château fort du xive siècle, et tout en haut d’un escalier, où il ne reste plus une seule marche, une petite porte presque bouchée par deux arbres, poussés d’une semence, portée par le vent sur la pierre du seuil. […] Et dans la demi-obscurité que nous avons faite, et par le bercement rapide qui nous emporte et qui semble un roulis de la mer, c’est une expansive causerie de Daudet sur les excès de sa jeunesse, causerie coupée de douleurs lancinantes qui, de temps en temps, interrompent sa parole, et lui font terminer ses confidences par ces mots : « qu’il a bien mérité ce qui lui arrive, mais que vraiment il y avait chez lui un instinct irrésistible qui le poussait à abuser de son corps ».
Or ces paupières sanglantes prirent racine, à la place où elles étaient tombées sur la terre, et un arbrisseau poussa, donnant des feuilles, que les habitants cueillent, et dont ils font une infusion parfumée, qui chasse le sommeil. […] Jeudi 23 juillet En revenant de Saint-Gratien, dans le chemin de fer, le docteur Blanche me parlait de cette loi de nature féroce, de l’espèce de courant électrique, qui pousse les gens des familles, où il y a des aliénés, à se réunir, à se joindre, à se marier ensemble — et sans me nommer les gens, il me citait des multitudes de cas venus à sa connaissance, comme médecin aliéniste. […] Il ajoutait : « Cependant, j’en avais fait un à quinze ans qui s’est perdu, mais qui était imbécile… ce qu’il y a de certain, c’est que la première chose que j’ai faite, je l’ai tirée de moi-même. » Puis au bout de quelques instants de silence, il reprend : « C’est vraiment curieux, chez moi, depuis 1858 — je ne vous connaissais pas — ce sont de petits cahiers, ce sont des notes jetées, au jour le jour, certes moins poussées que les vôtres, mais enfin c’est le même procédé de travail. […] Alors, c’était dans la demi-nuit de ce chaos vague et poussiéreux, un farfouillement des trois femmes lumineuses, un farfouillement hâtif et chercheur, faisant le bruit de souris trotte-menu dans un tas de décombres, et des allongements en des coins d’ombre, de mains gantées de frais, un peu peureuses de salir leurs gants, et de coquets ramènements du bout des pieds, chaussés de prunelle, puis des poussées à petits coups en pleine lumière, de morceaux de bronze doré ou de bois sculpté, entassés à terre contre les murs. […] Il y a des moments, où je me demande, si le grand art n’est pas inférieur à l’art industriel, quand celui-ci est arrivé à son summum de la perfection, et si, par exemple, un tableau de coloriste n’est pas inférieur à un flambé hors ligne, et si, si… mais, je ne veux pas pousser la comparaison plus loin, pour que mon ombre ne soit pas lapidée par les critiques d’art de la Revue des Deux Mondes, du xxe siècle.