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1907. (1892) Boileau « Chapitre I. L’homme » pp. 5-43

Évidemment les louanges du roi abondent dans les vers de Despréaux : si elles sont méritées, et si elles sont sincères, il est superflu de le rechercher ; ni s’il n’y a pas là une forme de sentiment trop effacée de nos âmes depuis un siècle pour que nous la puissions comprendre.

1908. (1886) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Deuxième série «  Leconte de Lisle  »

Les périodes toujours assez courtes pour qu’il soit très aisé d’en embrasser le dessin.

1909. (1839) Considérations sur Werther et en général sur la poésie de notre époque pp. 430-451

Un progrès intellectuel, un progrès matériel, sont nécessaires pour que le rêve du sentiment se réalise.

1910. (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre II — Chapitre quatrième »

Telle était la superstition pour les anciens, qu’il suffisait, pour que des vers fussent trouvés beaux, qu’il y parût quelque lambeau de leurs dépouilles.

1911. (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre II — Chapitre sixième. »

Je n’en fais pas une gloire à Montaigne, confesseur mondain s’il en fut, qui pactise avec nos plus secrètes faiblesses, pour que nous lui pardonnions ou que nous admirions les siennes ; je dis quelles douceurs a ce doute bienveillant et jamais agressif.

1912. (1902) Le culte des idoles pp. 9-94

M. de Goncourt, dans le haut de son petit hôtel, pour qu’on ne dérangeât pas les autres pièces, réunissait tous les fidèles.

1913. (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 8 septembre 1886. »

Il marqueta de banales romances, pour les âmes très sensibles, et les dissémina parmi une suite de bruyances assourdissantes et creuses ; le tout seulement pour qu’on ne perdît pas de vue les gestes et mouvements de pantins démenant quelque scribeuse histoire.

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