Évidemment les louanges du roi abondent dans les vers de Despréaux : si elles sont méritées, et si elles sont sincères, il est superflu de le rechercher ; ni s’il n’y a pas là une forme de sentiment trop effacée de nos âmes depuis un siècle pour que nous la puissions comprendre.
Les périodes toujours assez courtes pour qu’il soit très aisé d’en embrasser le dessin.
Un progrès intellectuel, un progrès matériel, sont nécessaires pour que le rêve du sentiment se réalise.
Telle était la superstition pour les anciens, qu’il suffisait, pour que des vers fussent trouvés beaux, qu’il y parût quelque lambeau de leurs dépouilles.
Je n’en fais pas une gloire à Montaigne, confesseur mondain s’il en fut, qui pactise avec nos plus secrètes faiblesses, pour que nous lui pardonnions ou que nous admirions les siennes ; je dis quelles douceurs a ce doute bienveillant et jamais agressif.
M. de Goncourt, dans le haut de son petit hôtel, pour qu’on ne dérangeât pas les autres pièces, réunissait tous les fidèles.
Il marqueta de banales romances, pour les âmes très sensibles, et les dissémina parmi une suite de bruyances assourdissantes et creuses ; le tout seulement pour qu’on ne perdît pas de vue les gestes et mouvements de pantins démenant quelque scribeuse histoire.