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186. (1875) Premiers lundis. Tome III « Instructions sur les recherches littéraires concernant le Moyen Âge »

On serait attentif aux premières marques de saine observation dans les sciences naturelles : ces siècles possédaient une zoologie, une botanique, qui se reproduisent en partie jusque dans leur architecture. […] Des copies peut-être plus complètes de certains ouvrages célèbres, des correspondances jusqu’ici négligées, des ouvrages même que les circonstances ont empêché d’imprimer en leur temps, peuvent venir ajouter en quelque chose à tout ce que la France possède déjà de richesses littéraires accumulées durant ces trois derniers siècles… 78.

187. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — C — Coppée, François (1842-1908) »

Coppée possède une habileté de main extrême et que, chez lui, la facture du vers est excellente. […] Coppée, un ouvrier singulièrement habile, un artisan consommé qui possède tous les secrets du métier, ce n’est pas trop, en voyant une si parfaite simplicité, que de crier au prodige.

188. (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre XVI. Miracles. »

Il n’est pas douteux que Jésus n’ait eu de son vivant la réputation de posséder les derniers secrets de cet art 753. […] De nos jours, en Syrie, on regarde comme fous ou possédés d’un démon (ces deux idées n’en font qu’une, medjnoun 755 des gens qui ont seulement quelque bizarrerie.

189. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — A — article » p. 144

Peu d’Orateurs ont possédé mieux que lui l’art de simplifier les faits les plus compliqués, les incidens les plus accumulés, & de les réduire à une proposition unique, capable de répandre la lumiere sur les objets qui en paroissoient auparavant le moins susceptibles.

190. (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre XIII : Affinités mutuelles des êtres organisés »

On sait cependant combien les deux sexes diffèrent parfois l’un de l’autre, et par les caractères les plus importants : chez certains Cirripèdes adultes, c’est à peine si les mâles et les hermaphrodites possèdent un seul attribut en commun, et, cependant, personne ne songerait à les séparer. […] Il nous est donc permis de supposer que le progéniteur inconnu des vertébrés possédait un grand nombre de vertèbres, le progéniteur inconnu des articulés un grand nombre de segments, et le progéniteur inconnu des plantes phanérogames, un grand nombre de tours de spirales supportant chacun un certain nombre de feuilles. […] Je possède, ajoute-t-il, deux jeunes embryons préparés dans l’alcool dont j’ai omis d’indiquer les noms, et il me serait complétement impossible aujourd’hui de dire à quelle classe ils appartiennent. […] Les amateurs choisissent leurs Chevaux, leurs Chiens, leurs Pigeons reproducteurs, lorsqu’ils ont déjà presque atteint l’âge adulte : peu leur importe qu’ils aient acquis les qualités ou la forme qu’ils désirent reproduire, à un âge plus ou moins avancé de leur vie, pourvu que l’individu de pleine taille les possède. […] De plus, chez des espèces proche-alliées qui possèdent toutes un même rudiment d’organe, ce rudiment présente quelquefois des degrés très divers de développement ou d’atrophie.

191. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — A — Abadie, Michel (1866-1922) »

Et il possède une parfaite science du métier.

192. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — L — Legrand, Marc (1865-1908) »

Elles y habitent, y reçoivent un culte pieux que solennisent des hymnes dignes d’elles, parlent elles-mêmes parfois par la voix de leur hôte, le payent du noble privilège de rester presque seul à posséder l’art du beau vers français.

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