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1005. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « LVI » pp. 215-217

Le coup est porté. — M.

1006. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 285-288

Nous ne l’envisagerons point comme Théologien : nous souscrivons au jugement qu’on en a porté à cet égard ; mais en qualité d’homme de Lettres, il nous est permis de le regarder comme le génie le plus heureux, & comme un des meilleurs Ecrivains que nous ayons eus.

1007. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » pp. 367-370

Ou plutôt n’est-il pas vraisemblable que sa forme analytique, & l’attention qu’il a eue pendant long-temps à ne porter aucun jugement sur les Ecrits, n’ont pas peu contribué à ce discrédit ?

1008. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — P. — article » pp. 480-482

Les Discours qu’il composa pour la justification de ce Ministre, sont les chef-d’œuvres d’une Eloquence mâle, rapide, attachante, & portent l’empreinte d’une ame pleine de noblesse & de sentiment ; aussi tout ce qu’il y avoit alors de plus respectable s’empressa de lui rendre hommage.

1009. (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des recueils poétiques — Préface et poème liminaire des « Châtiments » (1853-1870) — Au moment de rentrer en France. — 31 août 1870 »

France, être sur ta claie à l’heure où l’on te traîne                                Aux cheveux, Ô ma mère, et porter mon anneau de ta chaîne,                                Je le veux !

1010. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 9, comment on rend les sujets dogmatiques, interessans » pp. 64-66

On ne lit son ouvrage que de propos deliberé, et il n’est point, comme l’éneide, un de ces livres sur lesquels un attrait insensible fait d’abord porter la main quand on veut lire une heure ou deux.

1011. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre V. Les contemporains. — Chapitre IV. La philosophie et l’histoire. Carlyle. »

De quelle ardeur, avec quel profond sentiment des mondes détruits dont elles sont le témoignage, l’historien va-t-il porter sur elles ses mains pressantes, pour découvrir par leur nature et leur structure quelque révélation des grands espaces noyés que nul œil ne reverra plus ! […] Les puritains, qui sont les vrais ancêtres de Carlyle, s’y trouvaient tout portés. […] Tous les esprits qui cherchent et trouvent sont dans le courant ; ils n’avancent que par lui ; s’ils s’y opposent, ils sont arrêtés ; s’ils en dévient, ils sont ralentis ; s’ils y aident, ils sont portés plus loin que les autres. […] Et si Dieu, qui est la parfaite justice, me jugeait en ce moment, quelle sentence porterait-il sur moi ? […] Ils cherchaient le vrai, le juste, et leurs longues prières, leurs prédications nasales, leurs citations bibliques, leurs larmes, leurs angoisses, ne font que marquer la sincérité et l’ardeur avec lesquelles ils s’y portaient.

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