Nous jetterons d’abord un coup d’œil sur les poèmes où la religion chrétienne tient la place de la mythologie, parce que l’épopée est la première des compositions poétiques. Aristote, il est vrai, a prétendu que le poème épique est tout entier dans la tragédie : mais ne pourrait-on pas croire, au contraire, que c’est le drame qui est tout entier dans l’épopée ? […] Enfin, si le drame est la première des compositions, et que l’Épopée ne soit que la seconde, comment se fait-il que depuis les Grecs jusqu’à nous on ne compte que cinq ou six poèmes épiques, tandis qu’il n’y a pas de nations qui ne se vantent de posséder plusieurs bonnes tragédies ?
Les Muses, en effet, s’essayent, et alors elles font des poèmes, des fantaisies mythologiques, qui, tout naturellement, se tournent moitié en satire, moitié en petits poèmes critiques, d’une originalité composite tout à fait piquante qui répond précisément à la question et au désir du dieu : il nous faut du nouveau. […] On a raison ; mais il faut tenir compte des poèmes proprement élégiaques, délibérément élégiaques, qu’il a rimés. […] La fin de ce poème est absolument délicieuse. Vous savez comment les quatre amis sont entrés dans le poème de Psyché. […] Vous savez que cela a été imité ensuite dans un poème dont je ne veux pas dire le nom et que, par conséquent, vous reconnaîtrez tout de suite, dans un long poème de Voltaire.
Son livre, Le Château des merveilles, — une série de poèmes jolis et musqués comme le nom de leur auteur, — apparaît comme une guirlande de fleurs minuscules pour une jolie fête de Lilliput. […] Je ne puis résister au plaisir de citer la dédicace que le poète de la Cithare a placée en tête de son œuvre, avant que je puisse m’occuper du Collier d’opales, incomparable florilège de poèmes d’amour. […] [Préface aux Poèmes ingénus, de Fernand Séverin (1899).]
Et elles constituent, pour ce poème, une ténébreuse et nécessaire apothéose. […] Retté a compris qu’un poème était l’illustration fleurie et simple d’une époque de vie. […] Les livres en prose où il narre ses aventures constituent cependant une illustration de ses poèmes. […] Si oui il n’y a plus de vers faux ; il n’y a que de bons ou de méchants poèmes. […] Cependant en plusieurs occurrences, et notamment dans Swanhilde, poème dramatique, M.
Guérin, Maurice de (1810-1839) [Bibliographie] Œuvres : Journal, lettres et poèmes, précédés d’une étude biographique et littéraire de M. […] Les quinze lettres de Georges Guérin que nous avons entre les mains sont une monodie non moins touchante et non moins belle que les plus beaux poèmes psychologiques destinés et livrés à la publicité. […] C’est un poème et c’est un mystère.
Tels sont les petits hommes, tels aussi doivent être les petits poèmes. » Mais évidemment il cherchait encore ses sujets, et la forme neuve et curieuse de ce talent en éveil ne savait où s’appliquer avec suite et vigueur. […] J’ai cité et analysé précédemment, de ce premier recueil de Cowper, le poème de La Retraite, le meilleur et le plus beau : aussi n’en parlerai-je pas ici. […] On conçoit seulement que lorsque peu de mois après le succès fou de John Gilpin, on annonça la publication d’un poème touchant et familier, naturel et élevé, La Tâche, par le même auteur (1784), chacun le voulut lire. […] Je veux que vous le chantiez. » La fée avait parlé, et Cowper se mit à l’œuvre, intitulant son poème La Tâche. […] Prenons tout simplement le poème par le premier chant et au début.
Nous bornerons là nos réflexions sur les conditions matérielles de l’existence du poème. […] Le poème didactique est un non-sens à nos yeux. […] Imaginons un poème merveilleux, qu’un admirateur enthousiaste se ferait réciter chaque jour. […] Tout poème qui se réalise ne tend qu’à résoudre une part du problème éternel de l’individuation. […] C’est la seule façon de justifier le poème de nos jours.