Rien, en effet, ne rend les hommes plus sociables, n’adoucit plus leurs mœurs, ne perfectionne plus leur raison, que de les rassembler pour leur faire goûter ensemble les plaisirs purs de l’esprit. […] Une invention purement raisonnable, dit le grand Corneille, peut être très mauvaise ; une invention théâtrale que la raison condamne dans l’examen, peut faire un très grand effet : c’est que l’imagination émanée de la grandeur du spectacle se demande rarement compte de son plaisir.
Il me faut un plaisir pur et sans peine ; et je tourne le dos à un peintre qui me propose un emblème, un logogriphe à déchiffrer. […] Toute composition expressive peut être en même temps pittoresque, et quand elle a toute l’expression dont elle est susceptible, elle est suffisamment pittoresque, et je félicite l’artiste de n’avoir pas immolé le sens commun au plaisir de l’organe.
L’auteur, gardé par son obscurité de toute attaque personnelle, mais attiré par le bruit des coups, se jeta dans la mêlée et se mit à jouer de la plume le plus énergiquement possible : pour rien, pour le plaisir ! […] Le petit vieillard, il est vrai, contrecarrait toutes nos idées ; mais il ne faisait pas beaucoup de bruit, et c’est pourquoi on l’écoutait avec plaisir.
Néanmoins vous avez fait de si belles réflexions sur la timidité, que j’ai sujet d’espérer que, puisque vous connaissez si bien les dangers, vous pourrez un jour les craindre, et qu’enfin vous ferez le plaisir à vos amis de vous conserver mieux à l’avenir. […] Cette société n’est point le chef-d’œuvre de l’histoire : c’est une certaine sorte de société, qui engendre de beaux sentiments en même temps que de laides passions ; c’est une aristocratie qui, perdant son indépendance et quittant la vie guerrière, devient une cour servile et fière sous la main d’un maître, et trouve ses nouveaux plaisirs dans les amusements de l’esprit et dans la vie de salon.
Vous entendrez avec plaisir quelques fragments des Vignes folles. […] — Vous me ferez plaisir. […] Je ne puis cependant résister au plaisir de citer une page des Vaines Tendresses, — un des plus tendres et des plus admirables sonnets que je sache ! […] C’est dona Clélie, Pour ton plaisir, et pour le sien. […] Les héros qui n’ont peut-être pas existé, ils vous les montreront, pour votre plaisir.
Venir lapider sans cesse Marie-Joseph avec les ossements d’André, c’est violer soi-même la piété qu’on doit aux morts, et prendre plaisir à ce sacrilége qu’on fait mine d’exécrer.
Je ne veux plus aimer que ce qui me donne du plaisir.