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745. (1894) Propos de littérature « Dédicace » p. 7

Vos conseils m’y ont décidé pourtant et ne faut-il pas dès lors que vous figuriez à cette place, — ne fût-ce que comme éditeur responsable ?

746. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » p. 405

Les Littérateurs peu dévots seront étonnés de la place que nous donnons ici à cet Abbé ; mais ceux qui comprennent & ceux qui prouvent qu’une dévotion sage & éclairée est capable de rendre le mérite littéraire plus intéressant, souscriront volontiers à cette admission.

747. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — T. — article » p. 351

., mérite une place parmi les Auteurs véritablement utiles à leur Patrie.

748. (1863) Cours familier de littérature. XVI « XCVIe entretien. Alfieri. Sa vie et ses œuvres (1re partie) » pp. 413-491

En français les places étaient prises, en piémontais il n’y avait que les places burlesques à prendre ; le burlesque n’a que le patois pour s’exprimer, et le piémontais a de véritables chefs-d’œuvre dans ce dialecte. […] Sur la place des Victoires, autour du Palais-Royal, dans toutes les rues voisines de l’Opéra, on remarqua pendant cette soirée du 10 un déploiement de troupes tout à fait inusité. […] “Des gardes-françaises, la baïonnette au bout du fusil, et des cavaliers du guet, qui attendaient la voiture place des Victoires, l’enveloppèrent au passage et lui servirent d’escorte. […] Il habite place des Saints-Apôtres, dans un vaste logement… Les troupes du pape y montent la garde comme à Monte-Cavallo, et l’accompagnent lorsqu’il sort… Il ne manque pas de dignité dans ses manières. […] Quant à la reine Louise, le peuple romain, pour ne pas lui enlever tout à fait sa royauté, l’appelait la “reine des apôtres”, du nom de la place où était situé le palais Muti, occupé depuis un demi-siècle par les descendants de Charles Ier.

749. (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre XV. La littérature et les arts » pp. 364-405

Mozart disait : « Dans l’opéra, la poésie doit être la fille absolument obéissante de la musique.  » Et l’on pense si la pauvre fille, ainsi réduite à l’humble place de Cendrillon, a été mal traitée. […] De la sorte, si l’on veut que chacune reste à la place qui lui appartient, c’est la poésie qui commande d’abord, tandis que la musique est obligée de se plier docilement aux inventions du poète, aux rythmes qu’il a choisis, à l’accent tonique des mots qu’il a entrelacés. […] Ces danseuses nues qui tourbillonnent emportées par un mouvement vertigineux, qui semblent ivres de plaisir et prêtes à se pâmer, cette ronde effrénée où le marbre palpite d’une vie si intense et si voluptueuse que, lors de sa mise en place, la pudeur effarouchée de quelque pieux vandale l’inonda une nuit d’une épaisse couche d’encre, comment les regarder sans entendre aussitôt dans sa mémoire les flons-flons endiablés d’Offenbach, sans revoir par les yeux de l’esprit cette folle orgie dont la cour impériale et les rois en exil ou en vacances menaient le branle et dont témoignent encore les opérettes d’Halévy et Cie ? […] Mais, en outre, la littérature du temps a le même caractère de sensualité, de bizarrerie ; elle est aussi fort préoccupée du diable ; la sorcellerie y tient une grande place ; dans les mystères, que les confrères de la Passion, amuseurs brevetés du roi et de la foule, jouent à Paris et ailleurs, non seulement Satan, Belzébuth et leurs pareils deviennent les favoris du public par leurs lazzi, leur accoutrement grotesque et leurs cabrioles, mais déjà, par une alliance monstrueuse, les auteurs greffent des fables païennes sur les histoires de l’Ecriture sainte. […] Qui sait s’il ne se prépare pas ainsi, par le peuple et pour le peuple, un renouvellement de ces solennités légendaires de la Grèce où la poésie eut toujours sa place marquée parmi tous les arts qui font la joie et l’orgueil de l’humanité ?

750. (1909) De la poésie scientifique

Verlaine a pris place parmi les poètes « Symbolistes »  S’il l’est par certaines qualités, quoique trop d’instinct pour concevoir une manière d’art générale, il sied plutôt de le regarder, en dehors de toute Ecole, comme exerçant presque inconsciemment, mais nécessairement, à la prime aurore de ces temps nouveaux, une action imprécise, diffuse  et qu’on peut dire naturellement persuasive sur plusieurs des poètes nouveaux venus. […] Et, d’autre part, les propriétés de hauteur, d’intensité et de longueur des sons ou timbres vocaux qui sont partie intégrante de ce Rythme, — par parcelles et inégales durées, déterminent avec l’idée et par elle la place des temps marqués au long de l’expiration totale… Or, « l’Instrumentation verbale » donne à la parole poétique son sens complet et nécessaire en lui rapportant son primordial élément de phonalité. […] Lanson, qui, dans son Histoire de la littérature, a donné une place, malheureusement trop étroite et avec une documentation imprécise ou erronée, aux écoles poétiques d’hier. […] Il est à regretter seulement que la mauvaise place d’un petit chapitre et une inattention, laissent croire que l’auteur conçoive comme « décadents » les poètes venus autour de Mallarmé. […] René Ghil occupe une place à part parmi les poètes Français.

751. (1891) Journal des Goncourt. Tome V (1872-1877) « Année 1872 » pp. 3-70

À la fin, elle me demande la place de la tombe de mon frère, pour y aller en cachette, un jour qu’elle aura beaucoup de visites à faire. […] Il va trouver Isabey, qui le place chez Ciceri. […] Il n’y a ni livre, ni quoi que ce soit au monde, qui ait pu me tenir lieu et place de la femme… Comment exprimer cela ? […] Dimanche 21 avril Si je fais jamais quelque chose sur la vie élégante du second Empire, il est de toute nécessité, de donner une place au thé de quatre heures, — au thé, à l’instar des thés de l’Impératrice, à Fontainebleau, à Compiègne. […] Et il faisait la remarque que, de toute la chair ainsi frappée, rien ne rougissait que la place des cinq doigts.

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