Le brillant qui naît d’une action metaphorique, les pensées délicates qu’elle suggere et les tours fins avec lesquels on applique son allegorie aux folies des hommes ; en un mot toutes les graces qu’un bel esprit peut tirer d’une pareille fiction, ne sont point en leur place sur le théatre.
… Les détails ici, quand il y en a, et il n’y en a pas dans le sens exclusif qu’on donne aujourd’hui à ce mot, n’ont de prix qu’à la place qu’ils occupent.
Nous parlions plus haut de l’énorme place qu’occupe déjà le roman dans la littérature moderne et de la difficulté de l’écrire d’une manière nouvelle et piquante.
Mais à travers tout ce fracas de faits, tout ce remue-ménage d’aventures, tous ces coups de pistolet ou de carabine tirés à tort ou à travers, de loin ou à bout portant, à toutes les minutes ou à toutes les places du récit, on cherche en vain une conception nette ou une combinaison puissante.
Et si l’on en voulait la preuve, on la trouverait plus nette que jamais dans ce livre que Champfleury nous place sous les yeux.
Au reste, ces éloges se prononçaient dans le sénat, dans les temples, dans les places publiques, et jusque sur le théâtre.
Il place la raison au-dessus de tout et lui accorde le privilège de pouvoir seule contempler les Idées éternelles. […] Mais ces vérités étant fixées une fois pour toutes, le monde s’ensuit et se construit sans qu’il y ait place pour le miracle. […] On ne voit pas toujours où aurait pris place tel ou tel morceau, et les éditeurs sont restés dans l’embarras. […] Pierre Lasserre, place Kant, Fichte, Schelling et Hegel. […] Lapie, céder la place il ceux qui suscitent la curiosité intellectuelle ».