Comme lui de nos pieds secouons la poussière ; L’homme par ce chemin ne repasse jamais. […] Qu’importe sous quel pied se courbe un front d’esclave ? […] ……………………………………………………………………………… La Barbarie encor tient nos pieds dans sa gaine. […] Il a perdu pied. […] Europe sans espoir Crie, et baissant les yeux s’épouvante de voir L’océan monstrueux qui baise ses pieds roses.
D’un pied allègre, — car à quoi bon, dans la forêt, vos voitures cahotantes, vos trains balourds et vos cycles effarés ? […] Tu les vois qui gisent à mes pieds… « J’ai voulu, j’ai vaincu. […] Je me lève, je fais quelques pas, je viens m’étendre à ses pieds. […] Et l’herbe, étoilée de boutons d’or, s’étale sous les pieds comme pour un triomphe. […] On leur arrache les ongles des pieds et des mains, on leur promène des fers rouges sur le corps ; on les pend, la tête en bas ; on leur broie les parties sexuelles.
trop tôt disparu, Albert Glatigny : Et je danse dans l’herbe avec des pieds fourchus. […] Mais non, le pied de Philoctète et le genou de Jarnac sont là qui me clouent, pour ainsi parler. […] Une Sara la Baigneuse en taille-douce surplombe en un cadre d’ébène avec baguettes d’or et Elle bat d’un pied timide L’onde humide. […] Durant les sept ou huit heures d’une traversée plutôt mauvaise (c’était la première pour tous les deux), nous fîmes l’épreuve de notre excellent pied marin, et cela en dépit d’une déplorable exhibition de mal de mer chez la plupart des autres voyageurs. […] Dès que j’eus mis le pied à Londres (et ceci devait prendre une sérieuse importance dans ma vie), j’allai à une agence pour « Professeurs et Précepteurs ».
ce n’était pas une abolition assez éclatante de ce chant insultant d’un vainqueur sauvage, à qui il avait fait dire en son ivresse : Retourne boire à la Seine rebelle, Où tout sanglant tu t’es lavé deux fois ; Hennis d’orgueil, ô mon coursier fidèle, Et foule aux pieds les peuples et les rois !
Les uns se faisoient des caresses, Les autres étoient aux abois Aux pieds de leurs fières maîtresses, Et mouroient encore une fois.
A Antibes, un M. de Rouffignac tua en son honneur un ours apprivoisé dont il lui fit boire le bouillon ; Polyphème n’était pas plus galant pour Galathée, A Modène, le premier ministre, M. de Lascaris, se jeta à ses pieds avec un petit air de triomphe qu’elle sut bien réprimer.
ou bien n’est-ce qu’un hypocrite, un tartufe au petit pied, qui ne veut rien après tout que soigner sa réputation et faire illusion aux autres ?