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1442. (1920) Impressions de théâtre. Onzième série

Les dragonnades en ont arraché fort peu ; et pareillement la misère du peuple. […] Je veux être peuple ». […] Il a l’air de croire que toutes les pièces offertes au peuple français doivent être de la littérature, qu’on n’a pas le droit de lui en servir d’autres. […] Comme il faut de la religion, il faut des Feu Toupinel et des Abbé Constantin pour le peuple. […] Et j’ai la lyre qui a dompté les loups, bâti les villes et changé en peuples les troupeaux humains.

1443. (1891) La bataille littéraire. Quatrième série (1887-1888) pp. 1-398

Un grand souverain peut laisser une lignée d’heureux imitateurs, tant mieux pour les peuples ; mais les imitateurs d’un grand artiste, si merveilleux qu’ils soient, seront toujours pour moi d’assez piètres sires. […] Cette vision de la mort le tira de sa songerie animale d’homme du peuple, l’éleva bien au-dessus de lui-même ; et pour la première fois peut-être, il rêva… …………………………………………………………………………………………… Je n’ai pas voulu interrompre par une seule réflexion ce beau récit fait de vérité et de sensibilité. […] Ce que vous avez pris pour la gloire d’un homme, C’est la gloire d’un peuple, et c’est la vôtre, hélas ! Peuple, quels sont mes torts ? […] Admirez, peuples étonnés, L’homme depuis le bout du nez             Jusqu’à la guêtre ; Avouez qu’il réussira ; Qu’en force, en grâce et cætera             Il outrepasse Le droit qu’on a sous le soleil D’être un chef-d’œuvre sans pareil,             Et faites place !

1444. (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Sur le Louis XVI de M. Amédée Renée » pp. 339-344

Les personnages, même les meilleurs, qu’il voulut d’abord se donner pour auxiliaires et collaborateurs dans son sincère amour du peuple, étaient imbus des principes, des lumières sans doute, mais aussi, à un haut degré, des préjugés du siècle, dont le fond était une excessive confiance dans la nature humaine.

1445. (1874) Premiers lundis. Tome I « Dumouriez et la Révolution française, par M. Ledieu. »

Il semblait, à mesure qu’il vieillissait dans l’exil, espérer de plus en plus fermement en l’avenir des peuples ; son âme, détrompée enfin des calculs d’autrefois et comme purifiée par les épreuves, s’attachait à la liberté avec la foi croissante de la jeunesse.

1446. (1875) Premiers lundis. Tome III « Eugène-Scribe. La Tutrice »

Quant au public, le drame moderne ne l’a pas changé : le peuple d’Athènes aimera toujours la comédie.

1447. (1892) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Cinquième série « Les legs de l’exposition philosophie de la danse »

Mais les peuples obscènes couvrent soigneusement la gorge et les jambes de leurs danseuses, et découvrent le reste.

1448. (1899) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Septième série « Casuistique. » pp. 184-190

— de conseiller au peuple et aux bourgeois d’avoir des mœurs pures, de « maîtriser leurs appétits », d’être moins égoïstes, de moins aimer l’argent, de renoncer à ces besoins de luxe relatif et de vanité qui déterminent les ménages français à limiter par tous les moyens le nombre de leurs rejetons.

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