Tous les âges de la société, tous les états de la civilisation ne permettent pas également d’appeler le peuple au secours de la poésie dramatique, et de la faire fleurir sous son influence. […] quels loisirs lui permettaient de s’y livrer ? […] Comment lui était-il permis de prétendre à porter un nom particulier, à former un genre distinct ? […] Où l’ingénuité d’un amour permis a-t-elle fait naître une fleur plus pure que Desdemona ? […] À peine permet-il quelques mots à Juliette entre la mort de Roméo et la sienne ; Macduff se taira après le massacre de sa femme et de ses enfants ; et Shakespeare a voulu que Constance fût morte avant de nous apprendre la mort d’Arthur.
à l’heure où il t’est permis de ramasser dans ces poussières, dans ce néant, dans ce vide, quelques méchants fragments de ton esprit d’autrefois ! […] Caffaro que saint Thomas lui-même, dans son indulgence pour les spectacles, n’a jamais songé à permettre un outrage public fait aux bonnes mœurs. […] La tragédie, avant de se permettre des héros français, a attendu jusqu’à Voltaire. […] Cette fois, pour commencer, nous vous traiterons, si vous le permettez, comme nous traiterons plus tard S. […] Orgon, son mari, mais encore nous autres, les spectateurs, nous permettions à Elmire d’implorer un rendez-vous de M.
Sans me permettre de contredire cette vue, qui se lie étroitement à la croyance, je ferai seulement remarquer que tel n’était point exactement le dessein primitif de Pascal, et que, tout en insistant au début sur les preuves morales intérieures, il n’aurait rien négligé, dans son ouvrage, de ce qui pouvait saisir l’imagination des hommes et déterminer indirectement leur persuasion. […] Oui, je désire être lu, et je vous remercie de m’avoir aidé à l’être ; il ne m’est pas permis d’être modeste aux dépens de la cause que je sers ; d’ailleurs on verra bientôt, si l’on y regarde, que ces doctrines, qui font la vraie valeur de mon livre, ne sont pas à moi.
il serait permis d’en douter, si, comme l’a dit un Ancien, et comme un ingénieux moderne l’a rappelé en l’interprétant par l’exemple, elle n’était rien qu’une narration pure et simple dans laquelle aucun raisonnement ne dût s’introduire. […] Qu’on ne lui impute ni l’uniformité ni la brusquerie que parfois elle lui imprime : il saurait être souple et varié, si elle lui permettait de le devenir, et, pour n’en citer qu’une preuve, voyez comme à propos il s’anime de finesse et d’éclat dans l’ingénieux portrait d’un chambellan célèbre.
On nous permettra donc de revenir un peu longuement sur une opinion si pleine d’autorité en pareille matière, d’autant plus, selon nous, que, bien comprise, modifiée en quelques points et réduite à ses vrais termes, elle nous semble fort recevable, sans que, pour cela, il en résulte rien de fâcheux pour les prétentions des traducteurs vulgaires, et encore moins pour l’honneur des traducteurs éminents comme M. […] Nous nous permettrons cependant de soumettre avec doute et respect au savant interprète quelques critiques légères, dont il appréciera la valeur.
La bonté ne demande pas, comme l’ambition, un retour à ce qu’elle donne ; mais elle offre cependant aussi une manière d’étendre son existence et d’influer sur le sort de plusieurs ; la bonté ne fait pas, comme l’amour, du besoin d’être aimé son mobile et son espoir ; mais elle permet aussi de se livrer aux douces émotions du cœur, et de vivre ailleurs que dans sa propre destinée : enfin, tout ce qu’il y a de généreux dans les passions se trouve dans l’exercice de la bonté, et cet exercice, celui de la plus parfaite raison, est encore quelquefois l’ombre des illusions de l’esprit et du cœur. […] Almont ne s’écarte jamais, en faisant beaucoup de bien, du principe inflexible qui lui défend de se permettre ce qui pourrait nuire à un autre ; en réfléchissant sur la vie, on voit la plupart des êtres se renverser, se déchirer, s’abattre, ou pour leurs intérêts, ou seulement par indifférence pour l’image, pour la pensée de la douleur qu’ils n’éprouvent pas.
Votre âge ne vous permet pas l’hésitation. […] Je vois d’ici son article (permettez-moi un peu de fantaisie) ; « Quel signe du temps, par exemple !