1° Les premiers principes de la métaphysique ou de la distinction des deux substances : de l’existence de Dieu, de l’immortalité de l’ame et des peines a venir, s’il y en a ; 2° la morale universelle ; 3° la religion naturelle ; 4° la religion révélée. […] Elle pense que la crainte des peines à venir a beaucoup d’influence sur les actions des hommes, et que la méchanceté que la vue du gibet n’arrête pas, peut être retenue par la crainte d’un châtiment éloigné.
Sa belle tête est d’un caractère si touchant ; il paraît si sensible aux services qu’on lui rend ; il a tant de peine à parler, sa voix est si faible, ses regards si tendres, son teint si pâle, qu’il faut être sans entrailles pour ne les pas sentir remuer. […] Sa peine n’est pas seulement sur son visage ; elle est dans ses jambes, elle est partout.
L’Asie poussa un long gémissement, se sentant ainsi t’rappée à deux mains par la guerre. » On le croira sans peine, ce n’était pas seulement par ces courtes épitaphes que devait se marquer l’admiration du poëte pour la gloire de son pays. […] Telle est cette ode sur Danaé : « Comme le vent frémissait106, soufflant sur le coffre artistement travaillé, et que les flots agités augmentaient la crainte, les joues baignées de larmes, elle jeta sa main autour de Persée et dit : “Mon fils, que j’ai de peine !
Les Persans étant aussi luxurieux et aussi prodigues qu’ils le sont, on n’aura pas de peine à croire qu’ils sont aussi fort paresseux, car ce sont choses qui vont ensemble. […] Protégé par quelques missionnaires qui y vivaient, il échappa avec peine à la rapacité des brigands qui se disputaient ces provinces, arriva en Géorgie, royaume tantôt moscovite, tantôt persan, et s’arrêta à Tiflis, auprès du gouverneur envoyé là d’Ispahan pour régir ce pays tributaire de la Perse. […] Je ne dirai point les fatigues que j’eus ce jour-là et les suivants ; je fus obligé d’aller en divers lieux à pied, en une saison de pluie, dans des bois pleins d’eau et de fange, où j’en avais d’ordinaire par-dessus les genoux ; je dirai seulement qu’on ne peut au monde avoir plus de peines que j’en eus. […] Ma peine était au choix d’un introducteur auprès du nazir, qui est le grand et suprême intendant de la maison du roi, de son bien, de ses affaires et de tous ceux qui y sont employés: je veux dire, qui je prendrais pour me donner les premières entrées. […] Ces animaux étaient l’un près de l’autre, sans aversion et sans peine, quoique les naturalistes disent, au contraire, que l’éléphant et le rhinocéros ont une invincible antipathie qui les tient perpétuellement en guerre.
De 1744 à 1752, dans l’Est et le Midi, six cents protestants sont enfermés et huit cents condamnés à diverses peines. […] Même en 1789, le clergé dans ses cahiers, tout en consentant à tolérer les non-catholiques, trouve l’édit de 1788 trop libéral ; il veut qu’on les exclue des charges de judicature, qu’on ne leur accorde jamais l’exercice public de leur culte, et qu’on interdise les mariages mixtes ; bien plus, il demande la censure préalable de tous les ouvrages de librairie, un comité ecclésiastique pour les dénoncer, et des peines infamantes contre les auteurs de livres irreligieux ; enfin, il réclame pour lui-même la direction des écoles publiques et la surveillance des écoles privées Rien d’étrange dans cette intolérance et dans cet égoïsme. […] Assidus auprès du roi, les courtisans le font compatir à leurs peines. […] En cas de malheur, il a sa réserve privée, sa bourse à part. « Le roi, disait Mme de Pompadour, signerait sans y songer pour un million, et donnerait avec peine cent louis sur son petit trésor. » — Louis XVI essaye pendant un temps de supprimer plusieurs rouages, d’en introduire de meilleurs, d’adoucir les frottements du reste ; mais les pièces sont trop rouillées, trop pesantes ; il ne peut les ajuster, les accorder, les maintenir en place ; sa main retombe impuissante et lassée. […] En ceci notre point de vue est si opposé, que nous avons de la peine à nous mettre au sien ; mais le sien était alors celui de tout le monde.
Malheureusement, il n’est point de pays où la fausse monnaie ait plus de cours que dans le domaine de la littérature, et nous reconnaissons avec peine que de nos jours la saine et bonne critique est au nombre des réformes de notre siècle réformateur. […] On a peine à comprendre la négligence qu’on met à s’occuper d’un art qui est la source des succès dans le monde, et sans lequel se trouvent presque perdues les plus nobles qualités du cœur et de l’esprit. […] Souvent même nous les employons contre nous, et il n’est pas rare de voir que l’on se donne plus de peine pour s’éloigner du but, qu’il n’en faudrait pour y atteindre. […] On convient sans peine de son agrément, de son utilité ; on reconnaît qu’il est le complément nécessaire d’une bonne éducation ; on avoue que c’est un tort, bien plus, que c’est un ridicule que de ne pas savoir lire ; et personne ne prend la peine d’apprendre ce qu’il est agréable de savoir et ce qu’il est honteux d’ignorer ! […] Il avait peine à gravir les degrés de l’estrade où sa présence était attendue ; mais à peine l’avait-on reconnu, qu’un tonnerre d’applaudissements proclamait son arrivée : il saluait en souriant le public qu’il interrogeait du regard, pour y chercher des visages amis ; puis il déroulait son manuscrit, car il se permettait rarement l’improvisation, disant que si le professeur y gagne, l’enseignement y perd, et qu’une leçon n’est pas une affaire de vanité, mais d’utilité.
A grand peine, la déesse est reconquise et le péril conjuré. […] Enfin, cette voix de l’oiseau, c’est l’écho même de nos pensées ; c’est de notre désir qu’elle parle, elle ne nous annonce que nos propres rêves : « Joyeuse dans la peine, ma chanson chante l’amour … les cœurs seuls la comprennent, qui désirent ! […] Ce n’avait pas été sans peine. […] Charles Tardieu qui raconte aux lecteurs de l’Indépendance belge les peines et les joies du Graal ainsi que les épisodes principaux de ces mémorables soirées de Bayreuth, les dernières qui devaient être animées par la vivifiante présence de l’illustre compositeur. […] Ces fragments ne se prêtent point à l’analyse, mais valentía peine d’être lus en entier.