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1193. (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des recueils poétiques — Préface des « Feuilles d’automne » (1831) »

On convoque la diète de Worms, mais on peint la chapelle Sixtine.

1194. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Aristophane, et Socrate. » pp. 20-32

« J’en ai vu, dit-il, des mieux ameutées & des moins judicieuses ; mais, ce que j’ai vu aussi, c’est que j’ai vu ces cabalistes, ces conjurés si redoutés, oublier leur rôle de perturbateurs à gages, non pas à ce qu’on appelle communément les beaux endroits, les tirades qui sont souvent aussi déclamatoires que puériles & bien travaillées, mais aux endroits où la nature & le vrai se trouvent peints.

1195. (1765) Essais sur la peinture pour faire suite au salon de 1765 « Tout ce que j’ai compris de ma vie du clair-obscur » pp. 26-33

Je connais un portrait peint par le Sueur ; vous jureriez que la main droite est hors de la toile et repose sur la bordure.

1196. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 21, du choix des sujets des comedies, où il en faut mettre la scene, des comedies romaines » pp. 157-170

Nous ne serions pas aussi frappez de tous les traits qui peignent l’avare, que nous le sommes, si Harpagon exerçoit sa lezine sur la dépense d’une maison reglée suivant l’oeconomie des maisons d’Italie.

1197. (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « Gabrille d’Estrées et Henri IV »

Si l’impartialité est de rigueur pour l’historien tout le temps qu’il raconte les faits, scrute les causes et peint les caractères, une fois cette triple trame de l’histoire impassiblement déroulée, il reste la conclusion dernière, le jugement suprême à prononcer ; et cette conclusion et ce jugement ont toujours autant de chaleur, de passion et de vie, qu’il y en a dans la conscience et le sentiment moral de l’historien.

1198. (1889) Les œuvres et les hommes. Les poètes (deuxième série). XI « Charles Monselet »

… Je connaissais le Monselet de tout le monde, le Monselet du journal, du théâtre, du café, du restaurant, le Monselet du boulevard et de Paris, le Monselet légendaire, celui qu’on a représenté les ailes au dos, comme Cupidon, parce qu’il a écrit Monsieur de Cupidon, celui-là qu’on a peint en abbé du xviiie  siècle, parce qu’il avait dans l’esprit comme dans le menton la voluptueuse rondeur des abbés du xviiie  siècle.

1199. (1900) Taine et Renan. Pages perdues recueillies et commentées par Victor Giraud « Taine — II »

Le Paul des Philosophes classiques a été, au témoignage de Taine, peint d’après Vacherot.

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