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253. (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « M. de Lacretelle » pp. 341-357

Mais l’esprit de parti et l’esprit moderne sont plus forts que tout, — l’esprit de parti et l’esprit moderne, qui ont furieusement usurpé leur nom et qui ne sont pas l’esprit du tout ! L’esprit de parti, en effet, abaisse le livre de M. 

254. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome III pp. -

Il y eut deux partis bien formés, les bouffonistes & les anti-bouffonistes. […] Chaque parti avoit sa place distinguée dans le parterre de l’opéra. […] Toutes ces circonstances disent beaucoup & pourroient prévenir en faveur d’un parti. […] Les deux partis cabaloient sourdement. […] On est étonné du parti que ce maître tire des doigts.

255. (1874) Premiers lundis. Tome I « M.A. Thiers : Histoire de la Révolution française Ve et VIe volumes — I »

C’est une vraie satisfaction de suivre l’historien, démêlant ainsi le fil des choses, exposant le jeu des partis, les lois de leur marché, et, pour ainsi dire, le mécanisme de ces temps-là. […] Mais les dernières rigueurs d’octobre, le supplice de Marie-Antoinette et celui des Grondins, marquèrent le terme de cette marche accélérée, mais parallèle, qu’avaient tenue, depuis le 2 juin, tous les partis s’avançant sur une même ligne.

256. (1874) Premiers lundis. Tome I « Deux révolutions — I. L’Angleterre en 1688 et la France en 1830 »

En Angleterre, les partis politiques qui avaient conservé leurs formes religieuses même sous la Restauration, et qui s’étaient successivement brouillés ou réunis, selon leurs intérêts, finirent par s’entendre, en haine du papisme qui les opprimait, et la Révolution de 1688 aboutit au triomphe complet de l’anglicanisme, à la tolérance pour les non-conformistes protestants, à la proscription contre les catholiques. […] Les mêmes causes, jointes aux intrigues et aux perfidies du parti dominant, retardèrent, sous la Charte, ce progrès salutaire jusqu’en ces dernières années.

257. (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre XIX. De la littérature pendant le siècle de Louis XIV » pp. 379-388

Les guerres religieuses avaient fait naître un esprit de parti qui change plusieurs histoires en plaidoyers théologiques ; l’esprit de corps, différent encore de l’esprit de parti, mais non moins éloigné de la vérité, dénature également les faits.

258. (1863) Molière et la comédie italienne « Préface » pp. -

C’est ce dernier parti que j’avais adopté. […] « Finalement, le campagnard eut le dessus, et les comédiens, honteux, prirent le parti de s’en aller et revinrent en ville émerveillés.

259. (1818) Essai sur les institutions sociales « Préface » pp. 5-12

J’aurais pu marquer, par des notes au bas des pages, ces changements divers et mutuels, pour expliquer les modifications survenues dans la pensée générale de tous les partis, et surtout pour en faire remarquer le progrès. […] Nodier disait plus loin : « Il est évident qu’un genre de considérations si élevé ne sera jamais la théorie d’un parti, parce qu’il est trop supérieur pour cela aux idées ordinaires, aux passions communes des hommes.

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