Daunou me paraît avoir combiné quelque chose des deux patries. […] Il paraît qu’on apprend mieux à lire aux enfants qu’autrefois. […] Daunou n’a guère fait que porter sa même manière, en l’appliquant à des morts, et sans paraître se croire autorisé à moins de réserve habituelle. […] Daunou a paru satisfaire bon nombre des personnes qui l’avaient le plus connu, mais évidemment elle n’a point satisfait M. […] « J’avoue que cette décision me paraît, à tous égards, d’une injustice extrême.
J’ai vu la plus vile canaille paraître sur le théâtre avec des princes, et j’ai entendu les princes parler comme la canaille ! […] littéraires, dans lesquels le Chevalier paraît faire consister la critique, me semblent puérils et indignes de cette science. […] Il parut convenable et nécessaire de lui ôter sa soutane. […] À une trentaine d’années de l’époque où parut cette satire amère et terrible, on se trouve dans le milieu précis pour lequel elle paraît faite à l’avance ; la France était devenue la maison d’Orgon439. […] Molière et même Regnard me paraissent l’emporter sur Aristophane, autant que Démosthène Remporte sur nos avocats.
Henry Honorat, des expressions qui me paraissent empreintes d’un respect vraiment religieux : « à Paris, devant sa table de travail », nous dit le journaliste, « au milieu de ses livres et de ses carnets, M. […] Ce meurtre fait en vue d’une nécessité absolue parut devoir être dissimulé par des guirlandes et une cérémonie. […] Platon ne me paraît pas recevable quand il soutient que la mort est un bien, l’état philosophique par excellence. […] Le nôtre paraît tel à l’heure qu’il est ; mais il ne sera pas toujours ainsi. […] en exemple, en illustration d’un travail de recherche dans le cahier même où paraît Chad Gadya !
La composition m’a paru aussi assez irrégulière et disproportionnée ; plusieurs fois, l’orateur, après avoir atteint tout d’un trait jusqu’aux limites de son sujet et au terme de la carrière qu’il avait à retracer, a dû revenir sur ses pas et en arrière. […] Littérairement, ce morceau n’a paru qu’un lieu commun trop prolongé, et dans lequel les traits qui, à la rigueur, pouvaient être ressemblants, disparaissaient dans la façon déclamatoire de l’ensemble. Il y a eu je ne sais quelle phrase sur Tibère, à laquelle l’orateur a paru attacher beaucoup d’importance, et qui n’est que de mauvais goût. […] Molé avait déjà dit autrefois à M. de Tocqueville entrant dans la vie publique, il a paru croire que l’expérience seule avait manqué à ce dernier, pour le rendre plus équitable et plus indulgent envers le pouvoir, et que M. de Tocqueville, après en avoir tâté lui-même, après en avoir senti le poids, aurait été moins rigide pour ceux qu’un abîme ne séparait pas de lui.
Cette manière de traduire en architecture le plan du poëte, toute singulière qu’elle peut paraître, le fait mieux comprendre que ne le pourrait une plus longue analyse. […] Il s’est tu, il s’est laissé oublier ; puis, après quelque vingt ans et plus, on a vu paraître sous le nom d’Auguste Barbier, dans la Revue Française et ailleurs, de petits vers hésitants, faiblets, puérils, gentillets, florianesques et tout à fait naïfs : c’était à jurer que ce n’était ni du même poëte ni du même homme. […] Barbier, dans le principe, était sans doute beaucoup moins grande qu’elle n’avait paru et dû paraître à ceux qui ne suivent pas de très-près ces choses de poésie.
Le premier volume des œuvres ne paraîtra qu’après celui-ci, qui est le second : l’inconvénient de ce mode de publication n’a point échappé à l’éditeur ; mais on a cru devoir se conformer à un article du testament d’Auguste Fabre, qui a exprimé le désir qu’une médaille et un portrait de son frère Victorin, et le bas-relief du monument funèbre, fussent gravés et placés au frontispice, du tome Ier des œuvres ; il a fallu du temps, et on a éprouvé des retards pour l’exécution de ces divers travaux. […] Rival parfois heureux de Millevoye dans les concours en vers, il parut triompher sans partage dans les concours d’éloquence ; sont Éloge de Corneille (1808), son Tableau du dix-huitième Siècle (1809), son Éloge de La Bruyère (1810) promettaient décidément à la France un écrivain de plus. […] Victorin Fabre parut ; accueilli par un tonnerre d’applaudissements, il fut quelques instants à se remettre. […] Les leçons suivantes, dans lesquelles on ne pouvait méconnaître les élaborations d’un esprit consciencieux et méditatif, parurent de plus en plus pénibles et sans résultat.
Vinet n’est que le premier de ceux qui paraîtront successivement, et qui nous offriront les Œuvres complètes du savant et pieux auteur. […] Bourdaloue était vif, il était prompt, impatient peut-être ; quelques mots de son biographe, qui paraît l’avoir bien connu, laissent entrevoir qu’il y avait de la fougue dans son tempérament, et que, dans l’art de maîtriser son cœur, il déploya plus de force encore que dans l’art de maîtriser sa pensée. […] En présence de l’Apollon du Belvédère, j’avais vu notre guide, l’excellent sculpteur Fogelberg279, qui le visitait presque chaque jour depuis vingt ans, laisser échapper une larme ; et cette larme de l’artiste m’avait paru, à moi, plus belle que l’Apollon lui-même. […] À mon retour à Paris, je m’empressai de donner à la Revue des Deux-Mondes une étude dont il était le sujet et qui parut le 15 septembre 1837280.