Dans le troisième volume de notre Journal (pages 289-290), au milieu du récit de la maladie et de la mort de mon frère, je parle de la rencontre journalière, dans le bois de Boulogne, d’un garçonnet souffreteux, d’un garçonnet ayant la gentillesse d’une fillette, d’un garçonnet, au cache-nez prenant autour de son cou l’aspect d’une châle, et toujours accroché au bras d’un original vieillard.
Cette page est la complète réfutation du petit livre de M.
Qui examineroit rigoureusement nos plus grands poëtes, les convaincroit à chaque page de n’être exacts ni pour la langue ni pour le sens. […] Tout son enthousiasme dans cette satyre se réduisoit à rêver long-tems sans succès ; à effacer des pages entieres, à n’écrire quatre mots que pour en effacer trois ; en un mot, à ne pouvoir se contenter et à s’en plaindre.
Vernet l’écoute d’abord avec méfiance, mais le charme ne tarde pas à agir sur lui: à chaque page il se récrie.
Ce prétendu marguillier est un homme plein de sens, qui dans une petite brochure de quelques pages a renfermé des vérités et des observations dignes de figurer dans le jugement de l’Académie. […] On sait quelle était à cet égard la petite vanité du grand homme ; il aimait à décorer ses pages de noms illustres, et prenait un merveilleux plaisir à étaler les princes, les maréchaux, les ducs, qui lui avaient dit ceci, écrit cela, raconté tel ou tel fait.
. — il ne se borne pas à écrire un sonnet acrostiche sur la première page d’un album neuf, comme cela est en usage depuis qu’il y a des albums. — Il se met un jour à faire de la copie, et en poursuit l’impression avec une activité à nulle autre pareille […] Méry, — un jour qu’il était parvenu à retrouver la plume avec laquelle il écrivait jadis Héva et la Guerre de Nizam, a écrit dans les Nuits anglaises vingt pages qu’il peut revendiquer comme étant l’invention de la photographie.
Et c’est-à-dire, comme l’a démontré Platon dans une jolie page, que ce ne sont pas des gouvernements, mais des « factions ». […] Qu’ils aient à conquérir encore, on vient de le voir suffisamment ; qu’ils veuillent conquérir encore, ils l’ont dit d’une façon générale dans la déclaration de l’extrême gauche avant le vote de la loi de 1905 à la Chambre des députés : « La loi n’est que provisoire : elle marque seulement une étape nécessaire dans la marche de la laïcité intégrale » ; et ils l’ont dit en détail mille fois, ainsi qu’on verra plus loin. — Et qu’ils soient désormais comme obligés de conquérir encore, c’est de quoi l’on verra toutes les raisons, ou du moins les plus évidentes, dans les pages qui vont suivre.