Mais ce qu’il faut louer spécialement dans les pages récentes, c’est la claire noblesse des plastiques.
Et, d’avoir lu ces pages de clarté, j’ai gardé l’âme éblouie comme au passage d’une gloire lumineuse d’archange, telle qu’on peut la songer d’après l’or, le rouge et le bleu des images naïves, peintes pieusement autrefois.
Fournel, Les Contemporains de Molière, tome II, page 220.
Cette genèse banale du jeune écrivain, je ne la conclurai pas par les exhortations d’usage, par le prenez-garde traditionnel et indiscret : je ne pourrais que répéter, avec moins de grâce, les pages exquises sur l’Homme de lettres publiées par Édouard Thierry dans un numéro perdu d’une pauvre revue, La Mosaïque.
Il citera, sans broncher, des fragments de lettres comme celle de l’ambassadeur de Venise sur le mariage du duc d’Elbeuf et de mademoiselle de Vendôme (à la page 374), mariage dont le Roi voulut être le témoin, mais pas à l’église !
L’idée du Blessé est l’étude plus ou moins dramatique de cette maladie sociale que Chateaubriand a peinte dans René, avec une largeur de touche et une idéalité d’expression qui font des quelques pages de ce petit livre un chef-d’œuvre qu’on lira toujours.
Dans les pages qui suivent, à propos d’hommes et d’événements quotidiens, j’ai fixé durant quelques instants ma pensée sur quelques uns des problèmes capitaux de la vie artistique, sociale et religieuse.