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224. (1890) La bataille littéraire. Deuxième série (1879-1882) (3e éd.) pp. 1-303

La porte s’ouvrit, la reine parut. […] Nous étions assis devant un café qu’on venait d’ouvrir dans le quartier européen. […] — Laisse-moi l’ouvrir ! […] Vivre, cela vaut-il la peine d’ouvrir les yeux ? […] Agathe s’arracha des genoux qu’elle embrassait, et à elles deux elles ouvrirent le corsage.

225. (1894) La bataille littéraire. Sixième série (1891-1892) pp. 1-368

Sa bouche s’ouvrit et, de son gosier, en une exclamation joyeuse, ce mot sortit, répété : — Le drapeau ! […] On ouvrait l’enveloppe, il en tombait de la poudre ! […] Ses yeux s’ouvrent et voient dans le lointain un bonheur nouveau, une terre promise à laquelle il n’arrivera qu’au prix de bien cruelles souffrances ! […] Veux-tu dans la lumière inconcevable et pure Ouvrir tes yeux par l’ombre affreuse appesantis ? […] Si quelque audacieux paraît trop mécontent, la main droite du major s’ouvre et s’agite, prompte aux sévices, répandant la crainte.

226. (1866) Cours familier de littérature. XXII « CXXXIIe entretien. Littérature russe. Ivan Tourgueneff (suite) » pp. 317-378

Sa tête est toute blanche ; et pourtant dès qu’il ouvre la bouche ; c’est pour dire un mensonge ou un commérage. […] Le tarantass fit un brusque cahot : Lavretzky se souleva et ouvrit de grands yeux. […] Il couvrit ses yeux pour les abriter des rayons du soleil et regarda un moment le tarantass ; puis laissant retomber ses deux mains sur ses cuisses, il piétina quelques instants sur place, et se précipita enfin pour ouvrir la porte cochère. […] Le vieillard apporta les clefs ; il se tordait comme un serpent et se donnait beaucoup de peines inutiles en levant bien haut les coudes pour ouvrir la porte ; puis il se plaça de côté et fit de nouveau un profond salut. […] Lavretzky parcourut toutes les chambres, et, au grand chagrin des vieilles mouches indolentes, immobiles, blanchâtres sous leur poussière, qui restaient attachées aux plafonds, il fit partout ouvrir les fenêtres, closes depuis la mort de Glafyra Pétrowna.

227. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — C — article »

On lui doit cependant de l’indulgence, parce qu’il a ouvert une carriere, & c’est beaucoup.

228. (1903) Articles de la Revue bleue (1903) pp. 175-627

Lorsqu’il découvrit l’incomparable splendeur de la poésie anglaise, son âme s’ouvrit à la vie intérieure. […] « … Et maintenant là-haut, c’est l’empire de l’aile, jusque là-haut, tout là-haut… « … Là-haut les portiques s’ouvrent à pic sur mon extase, le ciel rayonne ; là-haut c’est l’Esprit, là-haut c’est l’Amour, là-haut c’est la Couronne. […] Il y a quelques semaines qu’est ouvert le concours de poésie institué par M.  […] Au lieu de cela, nous devons à notre tour faire face à un esprit de conservatisme qui, s’il triomphait, retarderait d’une génération ou deux le mouvement sauveur qui ouvrira peut-être les routes de l’Avenir. […] Mais je crois que pour arriver à ce résultat, il faudrait que la métaphysique devînt quelque chose de singulièrement plus vivant et profond que les pauvretés misérables qu’on enseigne à peu près partout sous ce nom, et que la poésie ouvre et élargisse considérablement ses ailes !

229. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — D — Duchange, Jacques »

Allez, mon ami ; ouvrez vos ailes, et sans vous laisser arrêter ni retarder par nos inquiétudes, filez d’un vol rapide vers les régions mystérieuses où se lève le soleil de la poésie nouvelle.

230. (1875) Premiers lundis. Tome III « L’Ouvrier littéraire : Extrait des Papiers et Correspondance de la famille impériale »

Un enfant désiré de la France vient de naître ; une paix qui doit être glorieuse, pour répondre à une si noble guerre, vient couronner tous les souhaits et ouvrir une ère illimitée d’espérances. […] Et là où il est le mieux et où il a dressé sa tente, là où le débouché lui est ouvert, dans cette consommation et cette prodigalité d’esprit de chaque jour, quel travail de Danaïdes, s’il y réfléchit !

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