La différence fondamentale a rapport non aux faits eux-mêmes, mais à leur origine.
Les lettres étaient la conversation des absents ; on en lit, on en publia d’innombrables recueils14… Mais il ne s’agit ici que de l’origine de la chose.
D’un point de vue plus positif, elles se montrent encore le moyen inflexible par lequel le contenu de toute connaissance apparaît nécessairement indéterminé, inconsistant et instable, en proie à la possibilité d’une dissociation indéfinie, le principe de causalité contraignant l’esprit, à l’occasion de tout phénomène quel qu’il soit, à remonter sans répit de cause en cause, sans lui permettre de toucher jamais une origine première, les lois de l’espace et du temps secondant, par leur élasticité sans limites, la tâche de la causalité pour égarer l’esprit, donnant naissance à ces antinomies qui nous avertissent du caractère fictif de toute connaissance et aboutissent à nous présenter l’univers, ainsi qu’on s’est efforcé de le montrer au deuxième chapitre du livre précédemment invoqué1 comme un système d’illusionnisme.
Sarcey corrobore ses vues personnelles sur le théâtre, des opinions de la bourgeoisie parisienne et d’axiomes d’origine indécise.
Mais à l’origine, ils étaient presque seuls à se défendre du prestige exercé sur les esprits par cette notion vague et obscure de l’État, non moins chère aux démocrates qu’aux partisans du pouvoir absolu.
Nous avons, contre l’usage, adopté le sentiment de l’académie pour l’orthographe de ce mot, appuyés aussi sur son origine, eremus, désert.
Qu’on examine avec un chagrin superbe l’origine du pouvoir ; cette témérité ne fera jamais que porter atteinte à la religion sociale, sans rien affermir, sans améliorer le sort des hommes.