que je voudrais être en communion avec la littérature nouvelle, en sympathie avec les œuvres futures ! […] Anatole France les tentatives et les tendances de la génération nouvelle, d’indiquer sommairement ce qu’il y a de très sincère et de très grave sous tant d’audaces, d’obscurités, voire d’excentricités, et comment la logique même de notre histoire littéraire devait amener l’évolution actuelle. […] Mallarmé, je sais fort bien quelle est son influence sur la génération nouvelle, mais je ne sache pas qu’il ait avoué aucun disciple.
Mais cette fois encore les plus impossibles rêves de la religion nouvelle furent féconds. […] L’évangile dans sa pensée est fait pour les pauvres ; c’est à eux qu’il apporte la bonne nouvelle du salut 517. […] Cela s’appelait la « Bonne Nouvelle » ; la doctrine n’avait pas d’autre nom.
Les nations soumises à l’empire romain reçurent une nouvelle existence du christianisme. […] Nous devons auparavant peindre le symptôme qui rend la crise actuelle si peu semblable aux autres crises de l’esprit humain ; je veux dire l’affaiblissement du sentiment religieux, sans qu’on puisse entrevoir aucune doctrine nouvelle préparée d’avance, et croissant derrière celles qui paraissent devoir s’éteindre. […] On pense bien que c’est du philosophe que je parle, car c’est comme philosophe qu’il vient de recevoir une nouvelle apothéose.
le journaliste de L’Ère nouvelle que l’on croyait enfin détourné du monde auquel, disait-on, il ne voulait plus même parler de cette voix dont le souvenir devenait plus grand dans le silence, est ressorti de son cloître, une fois de plus, pour devenir un candidat d’Académie, et vient de payer sa bienvenue dans la compagnie où il est entré entre deux philosophes, avec ce livre de Sainte Marie-Madeleine, sacrifice aux idées les plus malsaines d’une époque qui aime tant ses maladies ! […] C’est une nouvelle anatomie, mais je ne la crois excellente ! « Voyageur aux souvenirs de Bethanie (voyageur aux souvenirs est aussi une nouvelle espèce de voyageur !)
III C’est toujours un événement grave que l’apparition dans ce monde d’une philosophie nouvelle, quelle qu’elle soit. […] Comte, ce fondateur de religion nouvelle, qui est athée et qui ne reconnaît de Dieu que l’humanité. […] Lui qui a écrit, selon M. de Blignières, ou du moins qui a professé qu’une science n’était jamais que l’étude propre d’une classe de phénomènes dont l’analogie a été saisie, prétend cependant, partout, que l’observation est seule scientifique et décompose l’art d’observer en trois modes irréductibles « l’observation pure, — l’expérimentation, — et la comparaison », ce qui est exclusif de toute analogie, comme preuve, et fait de la méthode soi-disant nouvelle de M.
Le livre dont nous allons parler a été annoncé quand il parut comme une bonne nouvelle philosophique. […] Aux termes presque désespérés où nous en sommes avec la philosophie, c’était une bonne nouvelle, en effet, que la venue d’un vigoureux esprit qui la relevât, cette agonisante, du grabat d’erreurs et de misères sur lequel elle expire, et lui fit faire ce pas en avant dont la trace doit rester, comme un sillon glorieux, sur le chemin du xixe siècle ! […] Une chose qui nous paraît, du reste, encore plus considérable et plus nouvelle que la méthode inductive elle-même, que ce passage du fini à l’infini dont l’abbé Gratry décrit le mouvement dans l’intelligence avec une si rare précision, c’est la disposition morale de la volonté exigée pour que le mouvement de l’esprit s’opère aisément et s’accomplisse : « Le mouvement intellectuel vers l’infini, c’est-à-dire vers Dieu, est toujours vrai, — a dit l’auteur de la Connaissance de Dieu ; — il est toujours possible, dès que l’homme est doué de raison ; mais il ne s’exécute pas dans l’âme sans un mouvement de cœur correspondant. » Et c’est ainsi que l’abîme entre l’homme moral et l’homme intellectuel est comblé, cet abîme que n’avait pas franchi l’audacieuse pensée de Kant !
vous venez étudier avec moi la nouvelle chanson ! […] — « Vous savez la grande nouvelle ? […] Je vais entreprendre une œuvre nouvelle. […] La nouvelle du Sabot en est un bon exemple. […] Au début, la nouvelle était conçue dans un sens plus satyrique qu’à présent.