Mérimée, avec son Vase étrusque (une Nouvelle qui est peut-être sa meilleure œuvre) et son Théâtre de Clara Gazul, date de la première heure de ce romantisme béni, si favorable à tous ceux-là qui se sentaient, dans ce temps-là, un peu de vie dans la tête ou dans la poitrine. […] Il avait bien le sentiment de la première, et il courait après, mais celle-là ne s’attrape pas à la course, et Mérimée ne l’avait pas, puisqu’il la cherchait… Il la chercha même, les dernières années de sa vie, dans une affreuse Nouvelle, où le matérialiste qu’il était aborda la bestialité et le mélange des espèces, avec l’indifférence du cynisme le plus osé.
Nous avons quitté par la pensée notre glorieuse patrie, pour chercher et admirer ailleurs, comme assurés de découvrir quelque veine féconde et nouvelle. […] Alors, en effet, se formait une école de poëtes démocrates, mécontents de la liberté anglaise, et projetant une révolution dans leur patrie ou une république nouvelle en Amérique.
A chaque épigramme une nouvelle femme surgit et s’entrelace à celles qui l’ont précédée. […] Qu’il tente un progrès, qu’il cherche une voie nouvelle, qu’il dépasse la borne prescrite, et il trouvera, rangée en bataille, toute une année de momies pour le repousser. […] Une armée errante, qui ne colporte ni un Dieu, ni un principe, ni une civilisation nouvelle, passe comme une tribu nomade dans le silence du Sahara. […] Vouée à l’Autriche, la nouvelle reine soutenait âprement les droits de l’archiduc Charles à la succession de l’Espagne. […] La tradition, plus forte que la naissance, s’empare de la dynastie nouvelle, la jette dans son moule et la façonne sur le type ancien.
Je donnerai donc ici, d’abord, une courte préface qui m’a été demandée pour une nouvelle édition d’Adolphe, et j’ajouterai à la suite quelques-unes des notes que j’avais recueillies autrefois dans les conversations de Mme Récamier.
C'est donc une œuvre nouvelle et à beaucoup d’égards inédite que nous offrons aujourd’hui aux lecteurs.
A-t-il donc dans son cornet une nouvelle graine à semer comme il jette le sable pour faire sécher son écriture ?
Ses amis ne furent point très-contents d’un petit article de moi qui parut dans le Globe du 19 août 1830 et dans lequel, en félicitant Victor Hugo de se rallier à la nouvelle France, j’acceptais au contraire, comme un fait accompli et légitime, l’abdication politique de M. de Chateaubriand.