Mais à présent, quand toutes les expériences et applications ont été faites de la fausse Poétique dont le manifeste fut la préface du Cromwell, nous savons à quoi nous en tenir sur ces drames sans logique, ni dans l’espace ni dans le temps, qu’on nous a donnés pour un art nouveau, quand ce n’était qu’une impuissance. […] Ce qui serait nouveau, par exemple, si on n’avait pas publié déjà des chansons de Charles de Rémusat, c’est le chansonnier de ce drame, qui, tout à coup, y pousse, au milieu de tout ce bavardage pédantesque qui devrait l’empêcher d’y pousser ; c’est le vaudeville inattendu dans ce livre grave, le vaudeville même grivois et vieux mauvais sujet !
Il paraît que le Père Didon fut tancé par l’autorité ecclésiastique pour cette approbation trop étourdiment bienveillante, — ce qui ne l’a pas empêché d’être repris à nouveau par cette même autorité, et coupé court dans ses Conférences. […] Mais, littérairement, le livre nouveau de M.
nous sommes arrivés à une époque où ceux qui aiment, vénèrent et se dévouent à propager les vérités du catholicisme, peuvent laisser là les argumentations inutiles, qui n’imposent plus au scepticisme même quand elles l’étonnent, et se contenter de reproduire les textes sacrés, d’où la lumière jaillit sur le monde des anciens sophistes et doit rejaillir de la même force sur les nouveaux. […] C’est là une grande raison, il semble, pour que la vérité, qui ne change point, la vérité immortelle, ne se croie pas obligée, devant les insolentes exigences de l’esprit humain, de revêtir des formes nouvelles qui la feraient mieux accepter de ce Balthazar ennuyé à la dernière heure de son orgie.
Et l’incroyable de l’histoire de d’Alaux, quoique tout nouveau et tout frais, est encore plus fort que l’incroyable antique. […] Dans le détail de cette histoire, qui ressemble à un conte d’Edgar Poe, l’auteur nous fait parfaitement toucher du doigt ce qui fit tout de suite la puissance du nouveau président de la République et lui versa sur le front une couronne.
… Je ne puis malheureusement tout citer de ce nouveau livre pour prouver qu’il n’est pas de Vacquerie ; mais qu’on me permette de citer encore, de l’auteur des Djinns vacquerisé, cette pièce entière. […] Un nouveau livre de Poésies par Victor Hugo (Constitutionnel, 10 mars 1875).
Quelles merveilles suivirent, quel monde nouveau s’ouvrit à l’imagination des Hellènes, quelle gloire consola leur défaite intérieure et leur asservissement, quel simulacre de liberté leur resta, par l’absence chaque jour plus lointaine de leur puissant vainqueur, qui semblait leur général délégué dans l’Asie, il n’appartient pas à notre sujet de multiplier ici ces grands souvenirs d’une prodigieuse fortune. […] Elle se prostitua plus qu’elle ne se soumit à Démétrius Poliorcète, saluant l’entrée triomphale de ce nouveau maître par une servile cantate postérieure de quelques années à l’hymne religieux de Cléanthe.
Henri Degron appartient à cette génération de poètes en qui vivent des espoirs nouveaux.