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513. (1864) Histoire anecdotique de l’ancien théâtre en France. Tome I pp. 3-343

Aux Mystères et aux Moralités vinrent s’adjoindre des petites pièces en un acte, fort courtes pour la plupart, et qu’on nomma Farces. […] L’ami se nommait Pierre Corneille. […] Elle le nomma même secrétaire de ses commandements. […] A partir de ce moment, le duc, satisfait des talents et du caractère du jeune poëte, le nomma secrétaire de ses commandements, puis secrétaire-général des galères. […] Son ignorance des langues anciennes l’empêcha seule d’être nommé par Louis XIV, sous-précepteur du Dauphin.

514. (1876) Romanciers contemporains

Si nous le nommons dans cette étude consacrée aux romans, c’est afin de pouvoir saluer en passant un grand génie. […] — Comment vous nomme-t-on ? […] Flaubert n’appartient nullement à ce que, en 1830, on nommait l’école romantique : il n’est pas de ceux contre lesquels M.  […] On sait qu’il est certains mots, nommés onomatopées, dont le son imite exactement les choses qu’ils désignent. […] Nous les nommons improprement des disciples.

515. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « XIII » pp. 53-57

A toutes ces critiques je répondais peu ; il y avait du vrai dans ces objections ; ce que j’aurais pu surtout répondre à l’avantage de ce classique moderne, de ce néoclassique opposé à l’ancien classique tout francisé et plus effacé, je ne l’osais trop par condescendance, et parce qu’il aurait fallu dire qu’il y avait là derrière un nouveau Malherbe nommé André Chénier.

516. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — G — Gregh, Fernand (1873-1960) »

Muhlfeld nommerait un élégiaque ; et, par Desbordes-Valmore et Sainte-Beuve, il se rattache aux minores classiques ; il excelle dans les pièces courtes où un sentiment léger peut laisser une image exacte et circonscrite.

517. (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « Préface »

Préface Je ne sache, pour mon compte, aucun livre où l’on ait défini nettement et de manière à satisfaire les esprits difficiles, cette chose mystérieuse et puissante qu’on a si souvent l’occasion de nommer : — la Poésie.

518. (1862) Cours familier de littérature. XIII « LXXVIIIe entretien. Revue littéraire de l’année 1861 en France. M. de Marcellus (1re partie) » pp. 333-411

Un Bonaparte, nommé président de la République, couve un empereur. […] Ainsi, trois des façades de l’édifice ne sont que des murs sans ouvertures ; et la quatrième, par où j’entrais, offre du côté de la mer une seule porte et un péristyle, si l’on peut nommer ainsi quelques tiges de cèdre supportant un toit de chaume. […] « — Pas du tout, reprit lady Stanhope ; dans son voyage à Fez, Ali-Bey, qui, grâce à son costume et à sa profonde connaissance des idiomes de l’Orient, pénétrait dans les sérails comme dans les mosquées, eut des relations avec une sœur du roi de Fez, et la laissa grosse d’un enfant qu’on nomme aujourd’hui Osman-Bey. […] Je ne sais pas comment se nomme mon culte ; mais j’adore un Dieu maître du monde qui me récompensera si je fais le bien, et me punira si je fais le mal.

519. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — H — Hugo, Victor (1802-1885) »

Pasteur L’Enfant Sublime, comme l’a nommé Chateaubriand, a mérité d’être appelé le Sublime Vieillard. […] Anatole France Heureux qui, comme Adam entre les quatre fleuves, Sut nommer par leur nom les choses qu’il sut voir ! […] Charles Gounod Pour dire tout ce qu’il aura été, point ne sera besoin d’un maximum de six lignes : il suffira de le nommer. […] Désiré Nisard Quand on parle de l’état des lettres dans la France contemporaine, on ne peut guère ne pas nommer M. 

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