Enfin, si elle cite toujours avec orgueil et louange le beau nom de M. de Chateaubriand, elle a trop de circonspection, de sagesse et d’amour du vrai en lui-même pour suivre dans ses déportements d’éloquence et d’imagination cet aventureux génie89. […] Quand il veut apprécier le talent ou la portée des journalistes, ou orateurs libéraux, les expressions de vulgaire, de médiocre, et autres duretés rapetissantes, tombent volontiers sur des noms qui, rencontrés en leur lieu, méritent plutôt des témoignages d’estime, et les recherches délicates de la louange vont particulièrement chercher des hommes ou des ouvrages d’une portée assez contestable, comme lorsque M. de Carné vante beaucoup trop, selon nous, cette Histoire de l’Expédition d’Espagne, par M. de Martignac. […] Les noms propres définiront encore mieux ces nuances d’écoles et d’opinions. […] Wilson, qui, sous son nom anglais, n’était autre qu’un fils de Mme d’Aumale, né pendant l’émigration. — M. de Montalembert n’appartenait point à ce groupe ; plus jeune de quelques années, il était aussi plus tranchant, plus acerbe, et une goutte du fiel de La Mennais pénétra de bonne heure sa nature éloquente et hautaine, qui en est restée imprégnée jusqu’à la moelle.
Lerminier et qui est excessif pour exprimer la simple préférence accordée aux applications historiques et philosophiques ; ce mot-là outre-passe à coup sûr sa pensée, et nous voyons avec reconnaissance et comme en expiation le nom d’André Chénier cité en dix endroits du même ouvrage. […] » Nous lui concéderons son éloquent enthousiasme pour Frédéric, bien que nous doutions un peu qu’à la fin des âges ce nom doive se trouver dans le plus pur froment des mérites de l’humanité. […] Comme, après un certain laps de temps, la vérité minutieuse et toute réelle est introuvable, comme elle l’est même souvent déjà entre contemporains, il faut ou se condamner à un scepticisme absolu et fatal, ou se résigner à cette grande manière qui nous reproduit bien moins l’individu en lui-même que les idées auxquelles il a contribué, et qu’on personnifie sous son nom. […] A peine le nom de Bergier surnage-t-il parmi ceux des apologistes de l’Église.
Si nous voulons donner un nom à cette première et nombreuse famille de critiques grands théoriciens et bons logiciens, nous l’appellerons tout naturellement l’école dogmatique. […] Si nous voulons donner un nom à cette deuxième et petite famille de critiques moins occupés de ce qu’ils croient que de ce qu’ils ne croient pas, nous l’appellerons sans difficulté l’école critique proprement dite. […] Tout le monde lui a déjà donné son vrai nom et l’appelle l’école historique. […] Pour citer seulement ici deux noms bien originaux, M.
C’est un inconnu, en effet, absolument ignoré, et, malgré ce que Masson nous en apprend, justement ignoré, que ce Marquis de Grignan 57, le dernier des Grignan, dont le nom, qui timbre un livre aujourd’hui, dit une race et ne dit personne. […] Les lettres seules de madame de Sévigné ont parlé jusqu’au radotage de ce petit marquis de Grignan, la poupée cassée de sa grand’mère ; car, revenues à l’enfance, les grand’-mères ont toutes pour dernières poupées leurs petits-enfants… C’est aux barbouillages de sa tendresse, laissés sur son nom, oublié sans elle, que l’obscur Grignan doit, dans les ténèbres où il gît, cette lueur de phosphore. […] Mais le ton, — je ne sais pas si je me trompe, séduit par ce bonheur d’expression du livre et par le charme de Frédéric Masson, — je le trouve bien près d’être exquis… Cette histoire, faite de détails familiers et intimes, est une histoire domestique du marquis de Grignan ; mais cette histoire, au fond très touchante, si on veut bien y réfléchir, est, comme je l’ai dit, l’histoire, sous le nom de Grignan, de toute la malheureuse noblesse de France, descendue de sa hauteur féodale, et se pressant, avec un incroyable amour, — un amour de race, — autour de cette Royauté qui l’a frappée un jour avec la hache de Richelieu, mais qui n’avait pas fait couler avec son sang ce vivace royalisme qu’elle avait au fond de ses veines… Il en était resté, et Louis XIV, le vampire de cette noblesse et qui se nourrissait de ses richesses et de son sang, ne l’épuisa pas. […] IV Il y a dans cette histoire du marquis de Grignan tout un livre consacré à ce crime de la mésalliance qui fut le crime des plus grandes maisons du temps ; car même ce crime-là ne fut pas personnel plus que tout le reste à cet homme, qui n’est que le Tout le Monde de sa caste et qui n’est personne en son privé nom.
Lévy tout seul, je ne vois plus guères là qu’une spéculation de librairie qui bat monnaie sur le nom de Madame Sand et sur la curiosité, en supposant qu’il en soit une qu’elle puisse exciter encore. […] C’est une Aurore qui ne s’est point levée ici et n’y a pas une seule fois justifié son nom ! […] Elle comptait, dans ce temps de scandales, sur des scandales de plus, et sur ceux-là qui avaient des noms illustres pour les faire mieux retentir et pour les porter plus loin… Il ne fallait rien moins que l’espérance de ces ignominies, auxquelles on sacrifie tout, pour leur sacrifier Madame Sand, le plus grand Préjugé contemporain, la plus grande Routine dans l’admiration de ce siècle. […] Le nom du collaborateur, M.
Venu pour réclamer au nom des protestants l’état civil, il l’obtint en 1787 ; mais déjà c’était la France qui réclamait l’état civil pour elle-même. […] Mais la patrie n’a pas perdu mémoire de ce qu’il fit et souffrit pour elle, et elle garde son nom à côté des noms des Thouret, Bailly et Condorcet.
On lit aux sommaires les noms de Victor-Émile Michelet, Augustin Chaboseau, Albert Jhouney, Léon Bazalgette, Henry de Braisne, Jules Bois, Narcisse Quellien, Joachim Gasquet. […] Le maniement de l’alphabet hébraïque et de ses combinaisons numériques, le symbolisme profond des noms divins et la théorie merveilleuse des Séphiroth y sont expliqués avec autant de pénétration et de clarté que possible. » Psyché commente le livre de Péladan : Comment on devient mage. […] Il collaborait alors à toutes les feuilles d’avant-garde sous son nom et sous des pseudonymes divers.