Elle ne te prend jamais que pour elle. » J’ai rappelé le nom de Schopenhauer. […] C’est d’abord Charles Demailly, dans le roman de ce nom, homme de lettres infortuné, sous le masque duquel, visiblement, les Goncourt ont incarné leur sensibilité propre. […] C’est l’étude, circonscrite et poussée avec la patience et la conscience que le nom seul de l’auteur indique, d’un tempérament de grande actrice. […] C’est à Paris, au pied d’une barricade, que tombe, pour ne plus se relever, l’éloquent et impuissant Dimitri Roudine, de la nouvelle de ce nom. […] Il a eu l’honneur de provoquer de nombreuses études, quelques-unes signées du nom des plus fins moralistes de notre époque, une de M.
Ainsi, la spécialisation ampute et ampute de cela même, au nom, au profit de quoi elle prétend amputer. […] Des noms de sœurs trop aimées éclatent, sans d’ailleurs tuer personne dans l’orage romantique. […] Les horticulteurs de l’hypocrisie ont d’ailleurs plus d’un nom pour la mieux réussie de leurs créations. […] Et maintenant, leur suffisance se met à déifier, sous le nom de vie intérieure, une cénesthésieaq qui crie famine. […] En souvenir de Marius-Bébé volant, je lui en voulais, comme d’une imposture, de ce nom qu’elle ne s’était pourtant point donné à elle-même.
Malgré ce succès et cette heureuse rentrée en scène, Ducis a toujours l’œil à la retraite ; il cherche s’il ne découvrira pas quelque antre sauvage où, loin des peines actuelles et des malheurs qui ne sont pas finis, il puisse se retirer « avec La Fontaine et Shakespeare. » Il y joindra aussi Sophocle ; car il méditait de retoucher son Œdipe chez Admète et d’en faire simplement Œdipe à Colone : « C’est avec ces grands modèles qu’il est doux et bon de s’occuper de la tragédie, si pourtant on a assez de courage ou de farine, dans le temps où nous sommes, pour s’occuper de gloire et d’immortalité. » Le peintre De Gotti, l’un de ceux qui avaient fait la décoration d’Abufar, avait été chargé de décorer la salle de l’Opéra, et il y voulait inscrire le nom de Ducis avec ceux de quelques auteurs vivants. Ducis s’y opposa par une lettre d’une fermeté sage : « Je vous prie instamment, Citoyen, de ne point mettre mon nom sur votre encadrement ; je vous en prie au nom de votre grand talent et de la modestie qui en est inséparable. Que les noms de nos grands maîtres y soient, à la bonne heure ! […] C’est lui qui met tout à sa place, c’est lui qui inscrit les noms sur les tables d’airain.
On lui accorde de reste les fantaisies humoristes, les boutades d’une saillie incomparable, les chaudes esquisses, les riches prêts à fonds perdu dans les ouvrages et sous le nom de ses amis, le don des romans, des lettres, des causeries, des contes, les petits-papiers, comme il les appelait, c’est-à-dire les petits chefs-d’œuvre, le morceau sur les femmes, la Religieuse, madame de La Pommeraie, mademoiselle La Chaux, madame de La Carlière, les héritiers du curé de Thivet ; — ce que nous tenons ici à lui maintenir, c’est son titre social, sa pièce monumentale, l’Encyclopédie ! […] Grâce à sa prodigieuse verve de travail, à l’universalité de ses connaissances, à cette facilité multiple acquise de bonne heure dans la détresse, grâce surtout à ce talent moral de rallier autour de lui, d’inspirer et d’exciter ses travailleurs, il termina cet édifice audacieux, d’une masse à la fois menaçante et régulière : si l’on cherche le nom de l’architecte, c’est le sien qu’il faut y lire. […] C’était là l’infâme qui, tous les jours, calomniait auprès des philosophes le christianisme dont elle usurpait le nom ; l’infâme en vérité, que la philosophie est parvenue à écraser dans la lutte, en s’abîmant sous une ruine commune. […] En prononçant le nom de femmes, nous avons touché la source la plus abondante et la plus vive du talent de Diderot comme artiste.
Il avait loué la maison sous le nom de M. […] Il était désormais en possession du nom d’Ultime Fauchelevent. […] C’était l’apparition de l’adolescence à l’adolescence, le rêve devenu roman et resté rêve, le fantôme souhaité enfin réalisé et fait chair, mais n’ayant pas encore de nom, ni de tort, ni de tache, ni d’exigence, ni de défaut ; en un mot, l’amant lointain et demeuré dans l’idéal, une chimère ayant une forme. […] « — Je m’appelle Cosette. » XXIX Autre interruption qui nous ramène aux Thénardier, maintenant établis à Paris sous le faux nom de Jondrette, et dont les nombreux enfants, échangés, prêtés, rendus, ne savent plus guère à qui ils appartiennent.
Nos pères ont donné à cette époque le nom de Renaissance ; laissons-lui cette appellation, quoique ce soit moins une définition exacte, qu’un cri d’enthousiasme. […] Il n’y a pas ici de système à imaginer ; il n’y a qu’à prendre un à un dans l’ordre des temps et dans la succession des influences, les noms qui ont survécu, et dont la suite nous marque notre chemin. La liste en est arrêtée ; le paradoxe archéologique pourra bien essayer d’y glisser quelques noms qui n’y figurent pas, et qui n’y demeureront pas ; il n’en pourra rayer aucun. […] Parmi tant d’écrits et tant de noms, elle a omis ceux-ci et retenu ceux-là.
Ils forment ce qu’on peut appeler la langue intermédiaire entre celle que parle le peuple et celle que créent ces rares esprits, pour lesquels il faut réserver le nom d’hommes de génie. […] J’omets quelques noms, comme moins marquants, non comme méprisables une certaine jeunesse et naïveté de langage donnait du prix aux plus obscurs de ce temps-là. […] Les Budé, les Turnèbe, les Vatable, les Eauchet, les Ramus ont laissé des noms durables dans l’histoire de l’érudition française. […] Il fait justice de la Ligue au nom des principes éternels qui condamnent toute anarchie, il oppose à sa politique la vraie politique de la France, et il retrouve, pour peindre les horreurs de la guerre civile, les accents de Démosthène dévoilant Philippe, et de Cicéron accablant Antoine.