Elle compte, à partir de cette époque, beaucoup de noms illustres et d’œuvres remarquables. […] (De là, par parenthèse, est venu le nom donné au vêtement moderne.)
» Incident piquant si l’on songe que le Symbolisme est déjà en route pour s’installer triomphalement au foyer de Heredia et plus piquant encore s’il était permis de supposer que la belle ennemie éphémère des symbolistes ne fût autre que la future Madame Henri de Régnier, elle-même écrivain de grand talent et qui s’est fait une place enviée dans les lettres sous le nom de Gérard d’Houville. […] Stéphane Mallarmé présidait, avec autour de lui, Catulle Mendès, Anatole France, Octave Mirbeau, Clovis Hugues, Maurice Barrès, Henri Lavedan, Odilon Redon, Félicien Rops, Paul Gauguin, Édouard Schuré, Alidor Delzant, Henri de Régnier, Francis Vielé-Griffin, Jules Tellier, Chabrier, R. de Bonnières, Alfred Valette, Maurice du Plessys, Raymond de la Tailhède, Raynaud, Tausserat-Radel et tout ce qui brûlait de se faire un nom dans les lettres et dans les arts.
J’ai la faiblesse de regarder comme de mauvais ton et très facile à imiter cette prétendue délicatesse, qui ne peut se résoudre à prendre la vie comme chose sérieuse et sainte ; et, s’il n’y avait pas d’autre choix à faire, je préférerais, au moins en morale, les formules du plus étroit dogmatisme à cette légèreté, à laquelle on fait beaucoup d’honneur en lui donnant le nom de scepticisme, et qu’il faudrait appeler niaiserie et nullité. […] C’est pour cela que le grand philosophe n’est pas sans être poète ; le grand artiste est souvent plus philosophe que ceux qui portent ce nom.
On objectera peut-être ici que les deux mots de guerre ont depuis quelque temps changé encore d’acception, et que certains critiques sont convenus d’honorer désormais du nom de classique toute production de l’esprit antérieure à notre époque, tandis que la qualification de romantique serait spécialement restreinte à cette littérature qui grandit et se développe avec le dix-neuvième siècle. […] D’où lui vient ce nom de romantique ?
Du reste, bonne, brave, loyale et intelligente nature ; mélange du poète, du gueux et du prince ; riant de tout ; faisant aujourd’hui rosser le guet par ses camarades comme autrefois par ses gens, mais n’y touchant pas ; alliant dans sa manière, avec quelque grâce, l’impudence du marquis à l’effronterie du zingaro ; souillé au-dehors, sain au-dedans ; et n’ayant plus du gentilhomme que son honneur qu’il garde, son nom qu’il cache, et son épée qu’il montre. […] Et, si le seigneur sent encore d’aventure le besoin de cacher son nom, ce n’est pas pour échapper au roi, c’est pour échapper à ses créanciers.
Les noms de monstre, de nouvel Hérode, d’antechrist, y sont répétés continuellement. […] Ces vallons sont fameux ; mais plus fameux encore Est l’immortel abbé dont le nom les honore.
La première est pour venger les pères de l’église & les anciens chrétiens des raisonnemens qu’on leur fait tenir, & pour exposer les motifs qu’ils ont eu de croire que les oracles des payens étoient rendus par les démons ; la seconde, pour détruire les preuves directes par lesquelles on établissoit que les oracles étoient l’unique ouvrage de quelques prêtres imposteurs ou dupes ; la troisième, pour faire voir que la naissance de Jésus-Christ est l’époque de la cessation des oracles, & qu’ils n’ont cessé que par le pouvoir de la croix & par l’invocation de son nom. […] Dumarsais, jeune encore, avide de se faire un nom, n’ayant à risquer ni place ni fortune, admirateur de Fontenelle & plus philosophe que lui, plus idolâtre de la liberté des sentimens, écrivit pour le justifier contre les imputations de son critique.