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323. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — S. — article » pp. 236-239

Victor, à Paris en 1630, mort à Dijon en 1697 ; Poëte Latin qui auroit contribué, par ses talens, à la gloire du Siecle d’Auguste, comme il a illustré le Siecle de Louis XIV. […] Santeuil étoit Poëte, & ce fut sous le célebre Jésuite Cossart qu’il acheva de se former le goût.

324. (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre deuxième. La connaissance des corps — Chapitre II. La perception extérieure et l’éducation des sens » pp. 123-196

Quelle que soit sa cause, sitôt qu’elle naît, la couleur naît et, en même temps, ce que nous appelons la figure visible. […] De là naissent les phénomènes singuliers nommés images consécutives. […] Supposez ces centres excités et ces conducteurs inactifs ; la figure colorée naîtra et paraîtra intérieure. […] En effet, quand elle naît, il est à portée, sur le point de renaître. […] De cette illusion en naît une autre.

325. (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « M. Denne-Baron. » pp. 380-388

à Paris le 6 septembre 1780 d’un riche négociant ou commerçant de la capitale, il hérita à vingt ans d’une belle fortune qu’il ne s’inquiéta point de conserver, et que plus d’un fut actif à lui ravir. […] Nous savons par cœur Le Lac, cette divine plainte de ce qu’il y a de fugitif et de passager dans l’amour : Denne-Baron, dans une pièce lyrique qui semble avoir été composée avant Le Lac, a rendu à sa manière un soupir du même sentiment. […] Mais ce dont surtout la postérité sait gré et tient compte, c’est de ce que trouve le talent et de ce qui naît sans peine et comme une grâce ; une strophe bien venue sur une fleur, sur un coquillage, sur un zéphyr, s’en va vivre durant des âges, et suffit à porter un nom.

326. (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section III. Des ressources qu’on trouve en soi. — Chapitre III. De l’étude. »

L’instruction fait naître la curiosité. […] Le joug d’une loi commune à tous, ne fait point naître ces mouvements de rage qu’un sort sans exemple exciterait ; en réfléchissant sur les générations qui se sont succédées au milieu des douleurs, en observant ces mondes innombrables, où des milliers d’êtres, partagent simultanément avec nous le bienfait ou le malheur de l’existence, l’intensité même du sentiment individuel s’affaiblit, et l’abstraction enlève à soi-même. […] Tout, hors la pensée, parle de destruction ; l’existence, le bonheur, les passions sont soumises aux trois grandes époques de la nature, naître, croître et mourir ; mais la pensée, au contraire, avance par une sorte de progression dont on ne voit pas le terme ; et, pour elle, l’éternité semble avoir déjà commencé.

327. (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre IV. La fin de l’âge classique — Chapitre I. Querelle des Anciens et des Modernes »

La nature est toujours la même, inépuisable en sa force, constante en ses effets : donc il naît autant de bons esprits aujourd’hui que jadis. […] À vrai dire, certains climats sont meilleurs que d’autres pour certaines productions, soit physiques, soit intellectuelles ; à vrai dire aussi, il y a des époques de recul, où les circonstances (guerres, etc.) étouffent les semences naturelles du génie : il naît une foule de Cicérons qui ne viennent pas à maturité. […] Malebranche, à Paris en 1638, entre à l’Oratoire en 1660.

328. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — M — Mistral, Frédéric (1830-1914) »

Un vrai poète était , un poète dont la littérature française devait s’honorer autant que la littérature provençale. […] Paul Mariéton Le plus glorieux de ces disciples de la nature, l’un des plus jeunes aussi, Frédéric Mistral, est en 1830 d’une famille de riches paysans vivant sur leurs terres à Maillane, dans cette plaine aux larges horizons qui s’étend d’Avignon à la mer, barrée en son milieu par la chaîne bleue des Alpilles. […] Charles Maurras Mistral est à Maillane.

329. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre cinquième. La Bible et Homère. — Chapitre II. Qu’il y a trois styles principaux dans l’Écriture. »

« Puisse périr le jour où je suis , et la nuit en laquelle il a été dit : Un homme a été conçu92 !  […] « L’homme de la femme vit peu de temps, et il est rempli de beaucoup de misères96. » Cette circonstance, de la femme, est une redondance merveilleuse ; on voit toutes les infirmités de l’homme dans celles de sa mère.

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