Grand-opéra romantique en 2 actes, paroles et musique de Richard Wagner, 1855. […] Représenté pour la première fois, à Paris, sur le Théâtre de l’Académie impériale de Musique, le 13 mars 1861.Parisela Librairie théâtrale, Mme Ve Jonas, éditeur, Libraire de l’Opéra. 1861. […] Paroles et Musique de Richard Wagner. […] Le Judaïsme dans la musique, par Richard Wagner. […] Le Judatisme dans la musique (3e article), par M.
Elle fut accompagnée d’un prologue en musique, qui est l’une des premières compositions de Lulli. […] Lulli fit aussi la musique du ballet, et il y joua comme dans Pourceaugnac. […] On ne croyait pas alors que les Français pussent jamais soutenir trois heures de musique, et qu’une tragédie toute chantée pût réussir. […] On ne songeait pas que si une tragédie est belle et intéressante, les entractes de musique doivent en devenir froids ; et que si les intermèdes sont brillants, l’oreille a peine à revenir tout d’un coup du charme de la musique à la simple déclamation. […] La musique est de Lulli.
Vous faut-il du paysage, de la musique, de la couleur à pleine palette ? […] Hérold ; c’est tout à fait aussi une musique d’opéra-comique, et, comme telle, sujette à de grandes critiques. […] Aimer la musique, tel fut le secret de Stendhal pour en parler avec éloquence, en prophète parfois, en poète toujours. […] Il n’y a de grande musique, croyez-le bien, que celle qui a le secret d’émouvoir grandement. […] de la critique, et cette audace l’a bien servi : il a improvisé sa musique… et sa réputation.
Ce Poëme est un vrai modele d’une Poésie ingénieuse & tendre, & très-propre à s’allier avec la Musique, & à lui fournir les moyens de déployer toutes ses richesses. […] Le Poëte a su y mettre en jeu, & toujours à propos, les différens ressorts du Théatre pour lequel il travailloit ; bien différent en cela de plusieurs Poëtes lyriques, qui n’ont pas craint de faire hurler la musique dans des vers durs & rocailleux, & de surcharger la scene d’un spectacle parasite, qui prouve le peu de ressource de leur génie.
C’est ainsi que dans un genre tout différent et dans une pensée toute parisienne, après avoir discuté avec impartialité des deux musiques italienne et française, il ajoutera : « Je souhaiterais seulement voir établir à Paris un Opéra italien, en laissant subsister le nôtre tel qu’il est. » C’est ainsi encore qu’en visitant le Forum, et en se rappelant que la première pierre milliaire était au milieu, et que c’était de là que partaient toutes les grandes routes dans l’Empire, il proposera quelque chose de pareil dans notre pays : En France, où nous avons fait sous ce règne-ci, disait-il, tant de beaux grands chemins, ne ferait-on pas bien de placer, de lieue en lieue, de pareilles petites colonnes numérotées, à commencer par la première, placée au centre de Paris sur le Pont-Neuf, au pied de la statue de Henri IV ? […] Je joindrai ici quelques-uns de ses jugements divers qui ont particulièrement trait au goût français : sur la musique, par exemple, — il jugeait la nôtre ce qu’elle était alors. Non plus dans ses Lettres d’Italie, mais dans d’autres lettres écrites de Paris en 1754, il disait de l’opéra de Rameau, Castor et Pollux : « Pièce à la française, noble, belle, triste, assez ennuyeuse » ; et il met en regard la musique italienne des Bouffons : Combien tout ceci est au-dessus de notre musique française !… La musique leur doit beaucoup à Paris, ils ont commencé d’y apprendre (d’y enseigner) ce que c’était que du coup d’archet, des nuances et de l’accompagnement, choses dont on n’avait pas même de soupçon. […] Dante, au contraire, lui est pénible et difficile ; il le trouve d’un sublime dur : « Il me paraît plein de gravité, d’énergie et d’images fortes, mais profondément tristes ; aussi je n’en lis guère, car il me rend l’âme toute sombre. » Le Moyen Âge répugne à de Brosses ; il lui refuse le nom d’antiquité ; il visite au retour, à la bibliothèque de Modène, le docte Muratori, avec ses quatre cheveux blancs et sa tête chauve, travaillant malgré le froid extrême, sans feu et nu-tête, dans cette galerie glaciale, au milieu d’un tas d’antiquités ou plutôt de vieilleries italiennes : « Car, en vérité, dit-il, je ne puis me résoudre à donner le nom d’antiquités à tout ce qui concerne ces vilains siècles d’ignorance… Sainte-Palaye, au contraire, s’extasiait de voir ensemble tant de paperasses du xe siècle. » — Tous ces jugements se tiennent, on le sent, et s’accordent soit en littérature, soit en peinture ou en musique ; et celui qui aime tant l’Arioste pourra se déclarer de la sorte en faveur de Pergolèse : Parmi tous ces musiciens, mon auteur d’affection est Pergolèse.
Armand Silvestre est surtout une musique ; comme la musique, elle est perceptible aux sens et à l’âme plutôt qu’à l’entendement ; on dirait que cet artiste s’est trompé sur l’espèce d’instrument que la nature avait préparé pour lui : il semblait fait pour noter ses sensations et ses rêves dans la langue de Schumann, et M. Massenet, en mettant ses vers en musique, a restitué à sa pensée sa vraie forme.
C’était un Allemand, — un musicien chez qui la musique a toujours bourdonné autour de la pensée, — un peintre qui confondait, comme beaucoup d’autres venus après lui et qui ont élargi son erreur, les procédés de la peinture avec les procédés littéraires, — c’était, enfin, une sensibilité d’artiste soumise à toutes les variations du baromètre, bien plus qu’une intelligence d’inventeur… L’à-propos de l’heure fit sa fortune. […] Le Neveu de Rameau lui donna cette préoccupation de l’effet sensible dans les arts, ce goût de la peinture et de la musique, — de la musique, dans laquelle il voyait tant de choses, comme on les voit dans les nuages : — précisément parce qu’elles n’y sont pas ! […] Supprimez Goethe et Diderot et leurs contre-coups, et Hoffmann ne sera plus qu’un mince dessinateur et un musicien… Il est vrai que Champfleury pose Hoffmann, qui a beaucoup écrit en musique, comme un musicien très considérable, mais nous n’avons pas à examiner la valeur de cette prétention.