Un poème dédié à Rodin nous montre le sublime artisan : … Retrouvant dans l’art gothique Le sens profond des imagiers.
Il montre quelquefois de l’imagination dans l’invention des sujets, des traits pétillans, des pensées ingénieuses ; mais l’esprit, sans le talent, ne procura jamais de succès, & le talent ne se fit jamais sentir dans des Vers assez communément prosaïques, sans grace, & péniblement travaillés.
Cette modestie se montre sur-tout bien avantageusement pour la gloire de l'Auteur dans une Lettre au P.
Sous le monde réel, il existe un monde idéal, qui se montre resplendissant à l’œil de ceux que des méditations graves ont accoutumés à voir dans les choses plus que les choses.
On montre comment une certaine direction a été suivie de plus en plus loin par des êtres de plus en plus intelligents. […] Par là, on montre sans doute la cohérence de l’intelligence avec elle-même, on définit l’intelligence, on en donne la formule, mais on n’en retrace pas du tout la genèse. […] Notre conscience, en esquissant le mouvement, nous en montre la direction et nous fait entrevoir la possibilité pour lui de se continuer jusqu’au bout ; elle ne va pas aussi loin. […] Et je sais qu’ils ne se sont pas tous constitués en même temps, puisque l’observation me montre, aujourd’hui même, des nébuleuses en voie de concentration. […] Et elle nous montre en même temps la relation de la vie de l’esprit à celle du corps.
Le plus distingué de ses Ouvrages est la Métamorphose des yeux d’Iris changés en Astres, Poëme d’environ sept cents Vers, digne de figurer à côté des meilleures Métamorphoses d’Ovide, soit pour l’invention, qui en est aussi ingénieuse que féconde, soit pour la Poésie, qui est noble, coulante, pleine de chaleur & de sentiment, mais où le goût de l’antithese & des pointes se montre avec trop d’affectation.
Ce qu’il a écrit sur la Musique, la Peinture, l’Architecture, montre des connoissances & du talent pour saisir les principes & les finesses de ces trois Arts ; ses Essais sur l’Architecture sont sur-tout très-estimés.