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1964. (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « MADAME DE LA FAYETTE » pp. 249-287

Si Mme de La Fayette réforma le roman en France, le roman chevaleresque et sentimental, et lui imprima cette nuance particulière qui concilie jusqu’à un certain point l’idéal avec l’observation, on peut dire aussi qu’elle fonda la première un exemple tout à fait illustre de ces attachements durables, décents, légitimes et consacrés dans leur constance101, de tous les jours, de toutes les minutes pendant des années jusqu’à la mort ; qui tenaient aux mœurs de l’ancienne société, qui sont éteints à peu près avec elle, mais qui ne pouvaient naître qu’après cette société établie et perfectionnée, et elle ne le fut que vers ce temps-là.

1965. (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « Charles Nodier »

Son caractère aimable et la douceur de ses mœurs lui ayant procuré, comme partout, des protecteurs et des amis, il fut chargé de la direction de la librairie et devint, à ce titre, propriétaire et rédacteur en chef d’un journal intitulé le Télégraphe, qu’il publia d’abord en trois langues, français, allemand et italien, puis en quatre, en y ajoutant le slave vindique.

1966. (1859) Cours familier de littérature. VIII « XLIIIe entretien. Vie et œuvres du comte de Maistre (2e partie) » pp. 5-80

Les bienfaits de la papauté en matière de mœurs, de civilisation et de propagation universelle du christianisme, sont l’objet du second volume.

1967. (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre II. L’antinomie psychologique l’antinomie dans la vie intellectuelle » pp. 5-69

Elle s’attaque non plus seulement à l’État, mais à l’idée même de société, aux mœurs, à l’opinion, à toutes les idées sociales.

1968. (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 8 juin 1885. »

L’esprit allemand, les manières et les mœurs allemandes, ces choses lui étaient expliquées en des Manuels de provenance espagnole et italienne.

1969. (1892) Journal des Goncourt. Tome VI (1878-1884) « Année 1884 » pp. 286-347

Au fond, personne ne fait attention que ç’a été un pouvoir, un gouvernement constitué, ce qui est quelque chose par ce temps-ci, et un gouvernement fort, le plus humainement tempéré par les mœurs, la philosophie, la littérature.

1970. (1856) Cours familier de littérature. I « IIIe entretien. Philosophie et littérature de l’Inde primitive » pp. 161-239

L’histoire, qui est le registre de naissance et de mort de ces civilisations, nous les montre partout naissant, croissant, dépérissant, mourant avec les dieux, les cultes, les lois, les mœurs, les langues, les empires qu’elles ont fondés pour un moment ici ou là dans leur passage sur ce globe.

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