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2561. (1887) Journal des Goncourt. Tome II (1862-1865) « Année 1864 » pp. 173-235

* * * — Les choses, depuis le commencement du monde, vont en étant toujours aussi mauvaises, mais en paraissant un peu meilleures.

2562. (1891) Journal des Goncourt. Tome V (1872-1877) « Année 1872 » pp. 3-70

La meilleure définition que l’on pourrait donner de son talent, c’est qu’il est le premier qui ait mis dans le bronze et dans le marbre, la vie nerveuse de la chair.

2563. (1891) Journal des Goncourt. Tome V (1872-1877) « Année 1874 » pp. 106-168

Je pensais, en vivant au milieu de ce ménage, que l’amour d’une honnête femme pour son mari, est encore ce qu’il y a de meilleur en fait d’amour.

2564. (1856) Cours familier de littérature. II « XIIe entretien » pp. 429-507

S’il cherche par la pensée, hors de lui et de ce monde visible, son repos dans un monde meilleur, il trouve même ce monde, son refuge, peuplé de terreurs et de supplices.

2565. (1857) Cours familier de littérature. IV « XXIIIe entretien. I. — Une page de mémoires. Comment je suis devenu poète » pp. 365-444

Ses conversations familières avec nous dans les jardins, pendant les heures de délassement, étaient les meilleures et les plus charmantes de ses leçons.

2566. (1904) Le collier des jours. Souvenirs de ma vie

On avait réuni là les meilleurs restes de l’ancienne aisance : de gros meubles de style Empire, tous de l’acajou le plus foncé, des rideaux de lampas, d’un rouge presque noir, des coussins à bandes de tapisserie, la précieuse garniture de cheminée, lapis et or, et toutes les épaves où s’attachaient des souvenirs. […] Cette tendre faiblesse qui excuse tout, se fait complice plutôt que de punir et qui, sur les natures violentes, mais point mauvaises, a souvent de meilleurs effets que la sévérité et les sévices. […] Maman était aux cent coups et fit venir les meilleurs médecins, qui y perdirent leur latin ; l’enfant étouffait, on le crut mort et même on lui jeta le drap sur la tête.

2567. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre III. — Du drame comique. Méditation d’un philosophe hégélien ou Voyage pittoresque à travers l’Esthétique de Hegel » pp. 111-177

Dans les tragédies françaises, souvent tes personnages les plus élevés et les meilleurs, vus de près et à ta lumière, ne sont, à la lettre, que de mauvais imbéciles, qui ont tout au plus assez d’esprit pour se justifier par des sophismes .

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